Quoique l’on dise et pense de sa liberté – et de ses différentes formes d’expression : sociales, économiques, intellectuelles… elle n’est – ne peut-être – que conditionnelle. Son régime naturel, façon de parler, est, par analogie juridique, la semi-liberté ; et l’autocensure – ou l’hypocrisie ou l’ancestrale peur du « qu’en dira-t-on » – sa justification… (En écho, et d’un jet, la réaction à la publication matinale, sur la page Facebook de mon ami, l’écrivain Gil Jouanard)
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« L’homme occidental », et le français plus particulièrement, considère qu’il faut chercher à tout prix une explication rationnelle à toute déviance sociale ou morale, individuelle ou collective. De la plus bénigne à la plus mortifère, du vol à l’étalage à l’attentat terroriste, séparément ou ensemble, des spécialistes des sciences sociales sont régulièrement sollicités et mis en scène dans les médias pour y exposer leurs points de vue et leurs solutions. Et ce à l’aune, principalement, pour ne pas dire exclusivement, des seuls facteurs économiques ou sociaux.
Garde-toi d’estimer heureux un homme choisi pour une charge officielle, ou très puissant, ou jouissant, pour une raison ou une autre, de l’estime publique. En effet, si l’essence du bien réside dans ce qui dépend de nous, il n’y a de raison ni d’être jaloux, ni d’être envieux. Quant à toi, ce n’est pas général, magistrat ou consul que tu veux être, mais libre ; or, pour y arriver, il n’y a qu’un chemin : le mépris de ce qui ne dépend pas de nous.