Iñaki URIARTE : Baîller devant Dieu. Séguier. 2019. Pages 137 et 138 :
«La liberté, Sancho, est un des biens les plus précieux que le ciel ait accordés aux hommes. De tous les trésors enfouis sous la terre ou cachés sous les mers, aucun ne saurait l’égaler. C’est pour sa liberté, et aussi pour l’honneur, que l’on peut, que l’on doit risquer sa vie ; car l’esclavage est le pire des maux qui puissent accabler les hommes.»
Quoique l’on dise et pense de sa liberté – et de ses différentes formes d’expression : sociales, économiques, intellectuelles… elle n’est – ne peut-être – que conditionnelle. Son régime naturel, façon de parler, est, par analogie juridique, la semi-liberté ; et l’autocensure – ou l’hypocrisie ou l’ancestrale peur du « qu’en dira-t-on » – sa justification… (En écho, et d’un jet, la réaction à la publication matinale, sur la page Facebook de mon ami, l’écrivain Gil Jouanard)
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« L’homme occidental », et le français plus particulièrement, considère qu’il faut chercher à tout prix une explication rationnelle à toute déviance sociale ou morale, individuelle ou collective. De la plus bénigne à la plus mortifère, du vol à l’étalage à l’attentat terroriste, séparément ou ensemble, des spécialistes des sciences sociales sont régulièrement sollicités et mis en scène dans les médias pour y exposer leurs points de vue et leurs solutions. Et ce à l’aune, principalement, pour ne pas dire exclusivement, des seuls facteurs économiques ou sociaux.
Garde-toi d’estimer heureux un homme choisi pour une charge officielle, ou très puissant, ou jouissant, pour une raison ou une autre, de l’estime publique. En effet, si l’essence du bien réside dans ce qui dépend de nous, il n’y a de raison ni d’être jaloux, ni d’être envieux. Quant à toi, ce n’est pas général, magistrat ou consul que tu veux être, mais libre ; or, pour y arriver, il n’y a qu’un chemin : le mépris de ce qui ne dépend pas de nous.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]