Ville de Narbonne et Grand Narbonne, d’insupportables et coûteux dysfonctionnements…
Nous sommes presque à mi-mandat, et déjà le temps nous semble désespérément long. Intellectuellement et politiquement difficile à vivre, à supporter tant la gestion de cette Ville, dans ses rapports, nécessaires, avec l’Agglo du grand Narbonne est d’une médiocrité proprement stupéfiante. Je pensais, naïvement, qu’après le temps du deuil de la perte de la Ville par la Gauche et celui de l’Agglo par la droite Moulyste, la raison, et l’intérêt général de la seule partie qui compte, c’est-à-dire la communauté narbonnaise, prévaudrait sur tout le reste. Je me suis lourdement trompé ! Les dysfonctionnements et les chevauchements de compétences, sur les gros dossiers, et les déclarations de « guerre idéologique » s’empilent au quotidien. La dernière du jour sur le MuRéNa, le Clos de la Lombarde et la participation financière éventuelle de la Ville au fonctionnement du premier en contrepartie de la reprise par la Région du second, venant d’être mise sur le « tapis » – cette expression n’aura jamais été aussi appropriée qu’en la circonstance ! – si j’en crois l’Indépendant de ce jour. Alors même que Didier Mouly s’est déjà prononcé contre sa participation éventuelle à la gestion du Musée et que lui reste à financer le parvis, comme celui du Théâtre et de l’Aspirateur, ainsi que leurs abords côté canal de la Robine. Confusion, impréparation, dispersion, non coopération… Comme pour, dans le même secteur urbain, l’absence de concertation et de programmation concernant un projet de salle multimodale à 20 millions porté par la Ville, la rénovation du Parc des Expositions du Grand Narbonne, la création d’un nouveau giratoire de compétence communale, d’un nouveau quartier résidentiel etc. Une chose est certaine en tout cas. Puisqu’il n’est pas possible de refaire l’histoire, et qu’il va nous falloir subir et payer ces inconséquences jusqu’en 2020, tout en les contestant, ne nous restent donc plus qu’à oeuvrer pour que, politiquement et institutionnellement, à moyen et long terme, il n’en soit plus ainsi. Trois ans passent vite !
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MARTINEZ
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Tout à fait d’accord Michel; inconséquences et incompétences vont marquer les trois années noires qui nous séparent des prochaines échéances. Il ne faudra plus se tromper quand nous mettrons notre bulletin dans l’urne il en va e l’intérêt de nos enfants.
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Jakin Gura-Izan
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Caramba ! Se laver les mains du MuRéNa, maintenant du Clos de la Lombarde ? Risible paradoxe pour la ville qui revendique le leadership à l’échelle de l’agglo. Mais derrière les calculs grossiers qui motivent ces prises de position, il y a sans doute une vérité qui se dégage, à savoir que la ville n’est plus l’échelle pertinente pour la gestion des équipements structurants à l’échelle d’un territoire. Et dans le cas qui nous intéresse, ce n’est pas la Région non plus ! Si l’agglo avait une vraie voix culturelle, il y a belle lurette qu’elle aurait mis en chantier l’extension de sa compétence culturelle vers les petits musées (Sigean dont les collections sont remarquables) et la thématique archéologique (sites du Clos de la Lombarde et Pech Mao), cette composante archéologique étant fédératrice pour ce territoire.
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