À la recherche du temps perdu, pour le retrouver (?) , des hussards noirs de la République

Un hussard noir de la République au début du siècle

Un hussard noir de la République au début du siècle

Rousseau: « Le fanatisme athée et le fanatisme dévot se touchent par leur commune intolérance (Confessions, Partie II, livre 11).

Au nom du refus de l’islamophobie, on n’a cessé, depuis une vingtaine d’années, de ne pas nommer des faits commis par des jeunes gens de culture « musulmane », dont certains criminels, pour, en pleine connaissance des causes, les minimiser. On nous expliquait, jusqu’à aujourd’hui encore, qu’il ne s’agissait que de jeunes « paumés », de délinquants, voire de « fous », victimes d’un ordre économique et social injuste et « stigmatisant ». Des « laissés-pour-compte » de la République, de surcroît confrontés à un « racisme » d’État ethnique, politique et religieux. La responsabilité des « dérapages » constatés dans les collèges et lycées, quand ils étaient rapportés par le ministère, étant imputés à la France, son histoire,sa colonisation, Israël , les Etats-Unis, la mondialisation capitaliste,la finance internationale, évidemment apatride etc…etc… Tout cela en vrac! Et la moindre allusion critique concernant l’islamisme, qui n’est pourtant pas l’islam, en tant qu’idéologie politique totalitaire, vouait son auteur à une déportation intellectuelle, morale et politique dans le camp du Front National, au mieux, dans celui du fascisme, au pire. Faire entendre raison, coincé entre cette rhétorique « progressiste » et celles d’authentiques islamophobes de la « droite-extrême », était, et est toujours, extrêmement difficile, et risquée. Mais le comportement et l’attitude de nombreux jeunes collégiens et lycéens, à l’occasion de «minutes de silence» organisées à la suite de l’attentat terroriste du 7 janvier, ont fini par révéler l’ampleur des dégâts occasionnés par l’emprise de l’islamisme radical dans des quartiers où la République et ses lois (égalité femmes/hommes, laïcité, liberté d’expression) sont niées au profit d’un « califat » de fait, dont le « service d’ordre » est assuré par des mafieux , criminels ou politiques, qui y protègent leurs intérêts. Comment ne pas voir qu’il y a, dans cette situation, des menaces réelles, et potentiellement nombreuses, de déclassements sociaux définitifs et de passages à l’acte criminel et/ou terroriste, ici ou ailleurs. C’est dire s’il convient d’agir, d’abord, et vite, dans notre système éducatif, placé en première ligne, pour, le plus tôt possible, tenter d’éradiquer cette contamination islamiste déjà très avancée. Et ce en commençant par revenir sur ce déni et sa couverture politique multi-culturaliste, pour regarder enfin la réalité en face… Dans ce combat de long terme, il ne suffira pas d’augmenter le nombre d’enseignants et de leur allouer, comme je l’ai entendu dire, des outils et des moyens pédagogiques adaptés. C’est toute une philosophie de la place et du rôle de notre « école » dans la société qui est à repenser. Madame la Ministre de l’Education, elle-même, s’interroge, notamment, et à haute voix, sur la réhabilitation de notions comme celle « d’Autorité », et de certains « rites » anciennement pratiqués par l’école des « Hussards de la République ». Ce qui était impensable, il y a à peine deux semaines, est enfin dit par ceux et celles qui fustigeaient les rares intellectuels et membres de la profession enseignante, qui ne cessaient pourtant de les alerter sur ce sujet. Le débat ne fait que commencer. Il est nécessaire! Dans le respect de tous, est-il besoin de le préciser!

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Commentaires (1)

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    francois carmignola

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    Il y a dans votre réaction deux aspects qui méritent d’être distingués.
    D’une part le refus d’une cérémonie que vous considérez comme Républicaine et qui ne fut que « de gauche », d’autre part d’une volonté de restauration de l’autorité de la République qui est gravement compromise par « la gauche ».

    D’abord la minute de silence pour « je suis charlie » est inacceptable. Charlie Hebdo est un journal contestataire de tous les ordres établis, il ne peut assumer une symbolique de l’union nationale. De fait (il la conteste) et par principe (c’est l’injurier que le prétendre).
    En tant qu’ anar libertaire athée et blasphémateur je refuse donc « jesuischarlie ».
    Le problème c’est qu’on peut aussi le refuser pour d’autres raisons, en fait parfaitement similaires.
    Comme musulman (mais aussi comme catholique), je proteste contre l’utilisation d’obscénités pour promouvoir une sentiment collectif.
    Comme être humain respectueux du malheur des gens, je refuse qu’on utilise une slogan marketing publicitaire pour marquer les esprits au sujet d’une horrible série d’assassinats.
    Qu’un parti, qu’un président discrédité utilise maladroitement un slogan vulgaire est lamentable.
    Cela n’a pas marché pour beaucoup et montre bien l’échec de la tentative.
    En tout cas, moi de souche, de culture chrétienne, rationaliste, j’éprouve la même révolte qu’une immigré musulman superstitieux: la gauche Française me soulève le coeur.

    Ensuite l’autorité. Tous les points qui précèdent contribuent à la remettre gravement en cause, peut être définitivement. Aussi, il faudrait réagir. Je pense que des manifestations d’autorité s’imposent.
    D’abord à l’égard de ceux qui la ruinent. La totalité des « valeurs » de gauche doit donc être neutralisée, au profit d’une véritable, et très dure, laïcité. Exclusivement consacrée à l’enseignement (et pas à l’éducation). A la réussite scolaire (et pas à la discrimination positive). Pas d’enseignement de la « shoah » mais des cours d’histoire de la deuxième guerre mondiale, pas de darwinisime, mais les théories admises des sciences naturelles. Bien entendu, aucune espèce d’enseignement du fait religieux, les historiques humains déployés dans leur géographies respectives suffisant bien à peupler les cours correspondant.

    En contrepartie bien sur, pas de voile, pas de hallal à l’école et pas d’inclusion de communautés.
    Aucune subvention direct ou indirecte à la construction de lieux de cultes.
    Expulsion ou condamnation de tout prêcheur religieux convaincu d’appel à la haine raciale, religieuse ou sexuelle. Le facteur religieux doit être aggravant (et non pas le contraire).

    Interdiction définitive à tout emploi public des convaincus de complot contre la Nation.
    Expulsion immédiate de tout non citoyen convaincu de crime après sa peine.

    Le désordre actuel est du à la confusion et à la non distinction des deux aspects évoqués.
    Bien à vous.

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