Ce matin, à Culture-Matin, l’invité étaitDaniel Cohen, économiste et professeur à l’E.N.S. Que retenir que nous ne sachions déjà ? Que les traders étaient des trompes-l’œil qui ne servaient qu’à focaliser la colère des peuples, des boucs émissaires comme l’histoire en produit régulièrement avec le sang en moins, du moins pour l’instant. Que de toute façon Obama ne voulait pas entendre parler de bonus et de plafonnement et que même Ségolène Royal n’y pouvait rien, ce qui est peut dire. Que les économistes ne pouvaient ni tout expliquer ni tout prévoir, sauf à postériori, et encore ! Que le monde, comme celui déjà pensé par les Anciens et oublié par les Modernes, était clos dans un univers informationnel infini. Que l’histoire et la nature était soumis comme l’ensemble du vivant à l’inattendu, l’imprévisible, l’aléatoire. Et que l’avenir des générations futures enfin ne peut plus dépendre de la seule quantité des biens et des services produits et possédés. Tout cela nous le savions déjà, mais combien de temps encore faudra-t-il pour que tombent tous les masques idéologiques que les medias et les politiques nous présentent quotidiennement pour nous divertir par le rire ou les larmes?
Le petit prince du rugby vient d’être sévèrement battu sur son terrain audois. Une » rouste » dit-on dans le langage sportif méridional. Le ballon lui avait été transmis par Georges Frêche pour le porter dans le camp de son adversaire Eric Andrieu, audois lui aussi, mais qui ne fait plus de l’allégeance inconditionnelle à son Président de Région le fond d’une politique de gauche régionale. Résultat : « un beau carton » !et un « Codor » mauvais perdant : « Ça ne change rien. On vote pour se rassurer», dont la forme et le fond rappelle irrésistiblement celle de son coach pour qui tout électeur est un con… « Pressé et sans culture politique » comme le dit Roger Adivèze(Ah ! je le vois encore, ce cher Roger, dans l’ascenseur de l’Hôtel de Région après que Max Lévita lui ait annoncé la décision de Frêche de s’abstenir sur un budget présenté par Jacques Blanc et soutenu par le FN. C’était en 1992 ! 1993 ? La contrepartie : un volume de subventions garanti à Frêche sur Montpellier. Je peux témoigner de la chose, évidemment ! La réunion du groupe PS, elle, avait failli tourner au pugilat… ) notre « petit prince »est déjà à terre. Il se relèvera. Car si« Frêche n’aime pas les gens debout face à lui », il n’aime pas non plus ceux qui se couchent trop vite…
Cette photo de Gilber BRUN aurait pu être prise à la périphérie de Lille ou de Marseille.Florence ou Madrid.Elle témoigne de la mondialisation , de l’uniformisation de ses modes de consommation et de ses espaces urbains.La même laideur dans laquelle se retrouvent « des individus transformés en une collectivités d’abrutis unis par le même bruit imposé » ( Milan Kundera ).Une laideur qui a déjà envahi nos campagnes et qui prolifère à présent jusque dans le coeur de nos villes. Des coeurs de ville cancérisés par la prolifération de montagnes de chaises et d’abris bistrotiers sous lesquels des hauts parleurs hurlent partout des crétineries musicales… Des phénomènes absurdes » qu’on est pourtant prêt à percevoir,ici, comme d’une innocente banalité ou comme un attribut nécessaire de la Sainte Démocratie.(…) Milan Kundera, toujours!
Dupré et Bascou, nos deux députés socialistes audois, ne voient qu’un objectif à l’horizon : « Il faut que tout soit mis en oeuvre pour garder à gauche cette région, avec Georges Frêche comme président. » Tout donc pour que Frêche conserve le pouvoir en s’élevant sur les épaules de cette gauche là gagnée par le cynisme, l’indignité et la lâcheté. Et qui court en meute derrière un « petit prince » transformé par l’ambition et son sélectionneur en « fou du roi ».
De Jaurès,pour qui : « Il faut que le socialisme soit supérieur à la société d’aujourd’hui, non seulement par la supériorité du but qu’il se propose, mais par la supériorité des moyens qu’il emploie contre la société elle-même ». De Blum qui n’hésitait pas à présenter le socialisme comme « une sagesse et une vertu » et de Mendès France qui réclamait un « code moral » pour la démocratie, ils n’auront, si tant est qu’ils les aient lus, rien retenu.
Ainsi vont certains d’entre ceux qui se réclament du parti de la vertu. A la soupe…
…C’est qu’ils portent en eux, les arbres fraternels, Tous les débris épars de l’humanité morte Qui flotte dans leur sève et, de la terre, apporte A leurs vivants rameaux ses aspects éternels.
Et, tandis qu’affranchis par les métamorphoses, Les corps brisent enfin leur moule passager, L’Esprit demeure et semble à jamais se figer Dans l’immobilité symbolique des choses.
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