Le petit prince du rugby vient d’être sévèrement battu sur son terrain audois. Une » rouste » dit-on dans le langage sportif méridional. Le ballon lui avait été transmis par Georges Frêche pour le porter dans le camp de son adversaire Eric Andrieu, audois lui aussi, mais qui ne fait plus de l’allégeance inconditionnelle à son Président de Région le fond d’une politique de gauche régionale. Résultat : « un beau carton » !et un « Codor » mauvais perdant : « Ça ne change rien. On vote pour se rassurer», dont la forme et le fond rappelle irrésistiblement celle de son coach pour qui tout électeur est un con… « Pressé et sans culture politique » comme le dit Roger Adivèze(Ah ! je le vois encore, ce cher Roger, dans l’ascenseur de l’Hôtel de Région après que Max Lévita lui ait annoncé la décision de Frêche de s’abstenir sur un budget présenté par Jacques Blanc et soutenu par le FN. C’était en 1992 ! 1993 ? La contrepartie : un volume de subventions garanti à Frêche sur Montpellier. Je peux témoigner de la chose, évidemment ! La réunion du groupe PS, elle, avait failli tourner au pugilat… ) notre « petit prince »est déjà à terre. Il se relèvera. Car si« Frêche n’aime pas les gens debout face à lui », il n’aime pas non plus ceux qui se couchent trop vite…
Cette photo de Gilber BRUN aurait pu être prise à la périphérie de Lille ou de Marseille.Florence ou Madrid.Elle témoigne de la mondialisation , de l’uniformisation de ses modes de consommation et de ses espaces urbains.La même laideur dans laquelle se retrouvent « des individus transformés en une collectivités d’abrutis unis par le même bruit imposé » ( Milan Kundera ).Une laideur qui a déjà envahi nos campagnes et qui prolifère à présent jusque dans le coeur de nos villes. Des coeurs de ville cancérisés par la prolifération de montagnes de chaises et d’abris bistrotiers sous lesquels des hauts parleurs hurlent partout des crétineries musicales… Des phénomènes absurdes » qu’on est pourtant prêt à percevoir,ici, comme d’une innocente banalité ou comme un attribut nécessaire de la Sainte Démocratie.(…) Milan Kundera, toujours!
Dupré et Bascou, nos deux députés socialistes audois, ne voient qu’un objectif à l’horizon : « Il faut que tout soit mis en oeuvre pour garder à gauche cette région, avec Georges Frêche comme président. » Tout donc pour que Frêche conserve le pouvoir en s’élevant sur les épaules de cette gauche là gagnée par le cynisme, l’indignité et la lâcheté. Et qui court en meute derrière un « petit prince » transformé par l’ambition et son sélectionneur en « fou du roi ».
De Jaurès,pour qui : « Il faut que le socialisme soit supérieur à la société d’aujourd’hui, non seulement par la supériorité du but qu’il se propose, mais par la supériorité des moyens qu’il emploie contre la société elle-même ». De Blum qui n’hésitait pas à présenter le socialisme comme « une sagesse et une vertu » et de Mendès France qui réclamait un « code moral » pour la démocratie, ils n’auront, si tant est qu’ils les aient lus, rien retenu.
Ainsi vont certains d’entre ceux qui se réclament du parti de la vertu. A la soupe…
…C’est qu’ils portent en eux, les arbres fraternels, Tous les débris épars de l’humanité morte Qui flotte dans leur sève et, de la terre, apporte A leurs vivants rameaux ses aspects éternels.
Et, tandis qu’affranchis par les métamorphoses, Les corps brisent enfin leur moule passager, L’Esprit demeure et semble à jamais se figer Dans l’immobilité symbolique des choses.
On ouvre les journaux, comme tous les matins. Une nécessité plus qu’un plaisir. Vite, vite pour ne pas désespérer le reste de la journée. Le ciel est clair et le soleil est au rendez-vous. Et je n’ai pas l’intention de me laisser envahir par ce sentiment de révolte qui me monte à la gorge et me laisse muet d’indignation. Ainsi,dans le Monde, Madame Savigneau, l’ex papesse du Monde des livres, interviewe Julien Dray, qui vient de sortir, lui aussi, comme tant d’autres, un témoignage pathétique sur ses démêlés avec la justice et ses camarades. A la Une du même, toujours, le syndicat SUD, qui a lancé la curée vendredi 18 septembre, contre Sarkozy en visite à l’hôpitalPaul-Brousse de Villejuif(Val-de-Marne) pour y pour fêter la 2 500e greffe du foie.Une chronique, cependant, bien écrite et pour sauver le tout, sur « les jeux de pouvoir », qui illustre sur un mode léger, cette remarque d’Orwell dans je ne sais plus quel texte, à savoir que la politique n’est que violence et mensonge. J’ajouterais qu’il est dans sa nature, aujourd’hui plus que jamais, d’être aussi ridicule…
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]