« Auto-critique, mais sans plus! »
Dans un de mes derniers billets: » Vive la crise « , emporté par le plaisir de la formule qui frappe, j’ai pu laisser croire à un lecteur peu ou mal informé, qu’il était, lui et son animatrice, salarié par la « mairie » de Narbonne. Ce qui n’est évidemment pas le cas. L’essentiel du » message » , si je puis dire, était que la crise n’était pas une réalité conjoncturelle à Narbonne et sa région, mais une donnée structurelle. Elle dure depuis plus d’un demi siècle, en effet…Et le rôle d’un président d’association de commerçants n’est pas, j’en conviens volontiers, surtout en période de fêtes, de le rappeler, au risque de démoraliser encore un peu plus ses collègues. Ce qui serait un comble! Mais comme peu de voix mettent en lumière cette réalité souvent masquée par des propos démagogiques intéressés, il m’ a semblé utile de le faire. Pour cela, en la circonstance, j’ ai donc saisi l’opportunité d’un article de presse pour « jouer » , ce qui est un procédé « littéraire » classique, d’un effet de miroirs opposés pour la mettre en évidence ( cette réalité ). Exagérément, j’en conviens. Que mon interlocuteur m’en excuse s’il s’ est senti blessé.La leçon, sur la forme, sera retenue quand, sur le fond, nous ne manqueront pas de revenir sur ce sujet. De tout cela nous aurons l’occasion d’en discuter prochainement autour d’un café bien chaud.Comme nous en sommes convenus ainsi qu’il sied à des gens de bonne compagnie…
Mots-clefs : centre ville, Narbonne
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bernard de vargas
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Le plus génant et qu’il faille faire acte de contrition lorsqu’on égratigne quelques potentats locaux dans une chronique ou l’on recherche avant tout à faire sourire en mettant en exergue certains
traits de nos contemporains.
Tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Didier Porte ou Stéphane Guillon car dès que l’on est un « people » connu et reconnu, rares sont ceux qui osent relever les piques qu’ils reçoivent.
Comme je dis souvent, aujourd’hui on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.
En tout cas, dans l’article en question que j’avais lu avant votre billet, il m’avait aussi paru que ce monsieur ne faisait que relayer une ligne de pensée, sinon unique, du moins commune à la
ville et à certains organes de presse.
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Michel Santo
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Vous aurez sans doute remarqué que si je lui » concède » quelque » éxagération « sur la forme, je ne lui cède rien sur le fond. mais peut être suis je trop , comment dire, complaisant. Car en
effet, si mon billet, était » calomniateur » à l’égard de ce président, que dire en effet, toutes proportions gardées, des chroniques de Guillon et Porte sur leurs » patrons » respectifs et le
président de la République… Mais ce qui me sidère le plus dans cette ville et cette région, c’est le silence et le « cirage de pompes » quotidien des journaux locaux à l’égard des pouvoirs en
place. Enfermés dans une bien-pensance persuadée de véhiculer le bien et le bon idéologico-politique, elle épure les cerveaux de ses lecteurs de tout ce qui pourrait le contredire… Continuons
donc à relever au quotidien cette tartufferie
généralisée et contente d’elle même.
Bien à vous.
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