C’était le jour de la Chandeleur ; celui de l’éternel retour des amandiers en fleurs, aux bords des vignes et des garrigues autour. Sur la route, m’en revenant, j’écoutais France Culture dans ma voiture. J’entendis parler de soleils, de planètes, d’étoiles râtées, de naines brunes. Plongé dans cet univers sombre et froid, la voix d’une dame savante me vint et de la naine brune me dit qu’elle était ce qu’un jour notre soleil serait. Mort ! J’eus alors la fugace et pétrifiante vision d’un immense trou noir, glacé. La vision du néant. Mais très vite cependant celle des jours a venir me conforta dans l’idée qu’encore et pour toujours les amandiers seraient en fleurs. Qu’ils illumineraient nos pâles journées d’hiver. Comme chaque année à la Chaneleur. Depuis la nuit des temps…
L’exaspération de politiques, « philosophes » de plateaux, intellectuels bouvardiens, nouvellistes nécrophiles et médias putassiers qui, hier, pariaient sur un confinement dont ils ne voulaient pourtant pas et qui nous expliquent aujourd’hui avec des tremblements dans la voix qu’il s’imposait pourtant à chacun d’entre nous ; leur exaspération, donc, disais-je, m’amuse, me réjouit… et m’enchante au delà de ce que je pouvais imaginer en ce début de matinée particulièrement venteux…
Elle tient une boutique à Carcassonne et tous les 15 jours discute, sur LCI, avec Eric Brunet – un animateur de la chaîne – des ministres, des médecins et des experts, de la situation dramatique vécue par de très nombreux commerçants indépendants. Ce que j’ignorais !
J’ai aperçu, hier, sur la place de l’Hôtel de Ville, une petite troupe de personnes dont certaines brandissaient des drapeaux rouges portant les sigles des organisations syndicales ayant lancé un mouvement de grève national des enseignants et professeurs de l’Éducation Nationale. La Fédération Cornec des parents d’élèves et les mouvements lycéens, étudiants aussi, s’étaient évidemment joints au mouvement. Et ce fut fatalement un spendide fiasco ! 11% de grévistes au plan national seulement, selon les chiffres communiqués par le Ministère.
J’ai lu, dans l’édition dominicale du quotidien l’Indépendant, que le président de l’Association des Amis de Notre-Dame de Marceille – une basilique de la Haute-Vallée de l’Aude – avait installé un distributeur d’eau bénite, afin que les fidèles puissent se signer sans risquer d’être contaminé par la Covid 19 ; ce qui serait un comble pour cet antique rituel de purification des âmes et des corps.