Cette année a bien commencé. Je passe sur les premiers jours, que j’ai déjà oubliés ; pas tout à fait cependant : il a fait froid, le vent était violent – il soufflait par rafales. Un temps à rester chez soi, au chaud ; à n’en sortir que pour acheter ce qu’on appelle désormais des « biens essentiels » : pain, café et de quoi manger. Les autres, accessoires, mais nécessaires : musique, film, séries, livres sont à ma portée : dans mes bibliothèques – la grande, en bois, et la virtuelle, sur le cloud d’Amazon – et sur « Netflix ou en rediffusion sur Arte notamment. Je n’ai donc pas de raisons, disons objectives, d’aller les chercher ailleurs : librairies, salles de cinéma, médiathèques. Quant à celles, subjectives, qui, me serine-t-on, devraient me conduire à y rechercher la présence d’autrui, voire celle de la foule, je n’en discuterai pas ici le sérieux…
Aussi loin que je me souvienne, lors du passage d’une année à une autre, je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins ; porté des bonnets pointus, soufflé dans des trompettes en carton ; bu du champagne amer et frelaté ; embrassé des inconnus au resto, dans la rue ; souhaité des « bonne et joyeuse année ! » à des hôtes avinés ; regardé les bêtisiers des journaux télévisés, écouté les voeux des hommes et des femmes de l’année…
Julien finissait de mettre à couvert son véhicule quand il reçut un SMS de Cameron l’informant des initiatives prises par Marie. Elle était donc à Nîmes ! 6 ans déjà qu’avec elle, Jo et Boris tous quatre formaient une équipe agile et solide capable de résoudre toutes sortes « d’affaires » sensibles.
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Merci donc à tous ceux qui trouvent de l’intérêt et/ou du plaisir à me lire.
La voix de Joseph Cameron, tendre et ferme à la fois, toujours la bouleversait. Marie avait le sentiment à l’entendre, que rien en mal ne pouvait l’atteindre. Trois mots de Jo, et la morale commune, le souci des convenances sociales , la peur n’exerçaient plus aucun pouvoir sur ses intentions, comme sur ses actes.