Quand la nature imite l’art…

Je.24.8.2023

Quand, en un instant (20h30, hier), la nature et l’art soudainement se confondent, on tente, poussé par je ne sais quel instinct, de s’en saisir, en pensée, d’abord, puis, dans la circonstance, par l’usage imparfait d’un appareil photo. C’est alors, et dans le même mouvement, que me sont venues à l’esprit une succession de toiles de Piet Moget, vues, de son vivant, dans son hameau du Lac, près de Sigean, qu’à tort, disais-je un jour à l’ami Olivier Bot, on qualifiait dans certains milieux « d’abstraites ». Ce que je contestais ! Je prétendais au contraire que Piet était un grand peintre « figuratif ». On pourra certes me rétorquer que le cadrage de cette photo est un choix qui transforme ce moment « naturel » en un objet abstrait du réel, une image, mais il n’empêche… Reste toutefois cette question : si je ne connaissais pas l’œuvre de Piet Moget, aurais-je pu jouir aussi intensément de cet instant ? Mais n’est-ce pas le propre de l’art que de transfigurer le réel, de le sublimer et parfois de le comprendre d’une manière inédite et inattendue. 

 

Il y a une jolie fille à regarder…

 

Me.23.8.2023

9h23

Jour de marché
Je suis assis à la terrasse
d’un artisan patissier.

Une guêpe s’est posée
sur ma tartine beurrée.

Il faut que je la chasse :
elle me distrait.

Sur la chaise à côté
Il y a une jolie fille
à regarder…

 

Il y a une jolie fille à regarder…

 

Me.23.8.2023

9h23

Jour de marché
Je suis assis à la terrasse
d’un artisan patissier.

Une guêpe s’est posée
sur ma tartine beurrée.

Il faut que je la chasse :
elle me distrait.

Sur la chaise à côté
Il y a une jolie fille
à regarder…

 

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