Simone de Beauvoir et son double.
Un rêve français.
Ce matin, plus de 600 journalistes à la conférence de presse de Nicolas. Un record, paraît-il. Et ce soir, les mêmes, devant leurs caméras, micros et claviers de nous exposer leur gêne ou leur mépris d’avoir à commenter l’action et la politique d’un personnage « pipolisé ». Question: « pipolisé » par qui, sinon par ceux qui se pressent à son invite? Plutôt que de cracher dans la soupe qu’ils nous préparent et nous servent tous les matins, nos journalistes feraient mieux de s’inspirer de l’action menée par les scénaristes américains. Plus un mot en effet ne sort de leurs stylos… En grève!
Pour commencer l’année…
A Jerez de la Frontera.Dans le quartier gitan.Une toute petite scène,une chaise,un guitariste…un verre d’eau et la voix du cantaor. Assis…Une bouffée d’air pur dans ces temps du spectacle perpétuel et du divertissement obligé.J’ai imaginé qu’Agujetas, en ce début d’année,dans l’extrême fragilité et fugacité de son chant, était le mieux à même de nous faire prendre conscience de l’immense bêtise du prototype humain qui nous est imposé du soir au matin. Un « homo-festivus » du genre hivernal traînant son ennuie dans le coeur de nos villes au milieu de chalets en bois synthétiques. Et sur lequel tombent de dérisoires flocons de neige artificielle…
Hommage à GRACQ.
Il suffisait donc que Julien Gracq nous quitte pour que dans la nuit grossièrement festive de Noël se mette à briller le dire de son écriture…
Julien GRACQ ‘Entretien »
Vidéo envoyée par MELMOTH