…C’est qu’ils portent en eux, les arbres fraternels, Tous les débris épars de l’humanité morte Qui flotte dans leur sève et, de la terre, apporte A leurs vivants rameaux ses aspects éternels.
Et, tandis qu’affranchis par les métamorphoses, Les corps brisent enfin leur moule passager, L’Esprit demeure et semble à jamais se figer Dans l’immobilité symbolique des choses.
Mais enfin, que reproche-t-on àEric Andrieuqui ne soit conforme à l’intérêt et à la dignité de son parti ? Depuis quand un divers gauche, qui n’a de gauche que sa langue, devrait imposer à tous les partis, à commencer par celui auquel il doit sa carrière et qu’il méprise au plus au point, ses hommes, son programme et son mode de gestion. Le Languedoc – Roussillon n’est quand même pas une ex-province de feu l’ex-empire soviétique.
J’ai souvent critiqué Eric Andrieu quand il prétendait que Georges Frêche était le meilleur d’entre les socialistes, pour ne pas saluer à présent son vrai courage politique. Si les militants du PS le désigne pour conduire les socialistes aux régionales, il lui restera cependant à négocier avec celui qu’il considère toujours (tactiquement ou sincèrement ?) comme le leader naturel ( !) de la gauche régionale. On lui souhaite d’avance beaucoup de plaisir, d’autant que l’actuel président de la région a déjà répondu : « niet ! trois fois niet ! » . Qui pliera et avec quelles contreparties ? Et enfin, quelle sera l’attitude d’Eric Andrieu et de ses alliés s’il n’est pas désigné ? Arbitrage d’Aubry ? Capitulation…
Il fut un temps, pas très lointain, où il était reproché à certains hommes politiques de risquer leur âme pour gagner à tout prix des élections. C’était des régionales aussi… La même question est aujourd’hui posée parAndré Vézhinet,Hélène Mandroux, Eric Andrieu et bien d’autres… On se souviendra , au moins, qu’ils aient osé la poser !
Willy Ronis, l’un des derniers représentants de la photographie humaniste française, est décédé dans la nuit du vendredi 11 septembre, à peine un mois après son 99e anniversaire. Au-delà des scènes capturées sur les pavés parisiens, Ronis était aussi le photographe de la condition ouvrière. Des clichés simples et d’une puissance saisissante comme celui, devenu mythique, de cette femme qui harangue la foule aux usines Citroën en 1938. Il disait : « J’ai de l’empathie naturelle pour mes semblables et sans faire d’angélisme, j’ai rencontré assez peu de salauds. » Une chance dans ce monde où ils pullulent…
Ce matin, le cerveau encore endormi, je tombe sur ce « billet » de Bruno Frappat (un maître en écriture…). Le voici in extenso. Pour vous inviter à le lire,dans son blog, tous les jours ou presque…
« Les changements climatiques ne font plus de doute aux yeux de grand monde. L’idée de la taxe carbone, destinée à décourager, si peu que ce soit, chacun de nous de participer massivement (par tonnes entières…) au gâchis de notre planète unique, suscite un tollé qui dépasse les clivages habituels droite-gauche. Tout peut s’écrouler autour de nous, le ciel peut menacer de nous tomber (littéralement) sur la tête, il y a au moins deux choses qui ne changent pas, en France du moins, c’est d’inventer une taxe pour tenter de régler un problème et, symétriquement, c’est la protestation que tout projet de ce type provoque. De ce point de vue ce que l’on appelait jadis le « poujadisme » n’a pas pris une ride. A gauche, à droite, c’est à qui prendra le plus nos concitoyens dans le sens de leurs sempiternelles ronchonneries et de leurs protestataires habitudes. Sur ce terrain, la concurrence est rude. Et si l’on essayait de taxer les réflexes? Au poids d’émission de lieux communs, de balivernes et d’égoïsme sacré il y aurait de l’argent à récupérer. »
Samedi dernier, je signalais,sur Facebook, un commentaire de Véronique Maurus, la médiatrice du journal «le Monde», qui soulignait le ras le bol d’une partie de son lectorat, pourtant modéré, quant au » politiquement correct sociétal » longtemps assumé de ce quotidien. Ce qui m’amenait à m’interroger sur un éventuel changement de ligne éditoriale, voire une amorce d’autocritique, de ce « grand journal du soir ». Et voilà que je lis ceci dans les pages de son concurrent direct «Libération» : »Les autorités ont appelé au calme et mis en garde contre le « risque communautariste » lundi au Pontet, au lendemain d’une rixe en pleine rue entre des jeunes d’origine turque et marocaine qui a fait un mort et quatre blessés. » Des jeunesd’origine… ! qui, sous la plume d’un journaliste du «Figaro», par exemple, aurait valu à ce dernier, il y a quelques mois encore dans les colonnes du journal de Laurent Joffrin, le doux qualificatif de « raciste honteux ». Serait ce le signe que « le risque communautariste » est enfin pris au sérieux et qu’à le masquer sous couvert d’euphémisme du style « jeunes de banlieues ou de villages » on finissait par l’entretenir ? J’ose le croire pour, enfin, oser l’exposer et en analyser les sources et toutes ses conséquences…
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]