Monsieur Fillon était au Mondial du Vent, à Leucate !


C’est le Mondial du Vent ! À Leucate, dans l’Aude. Et il souffle.  Comme souvent, pour ne pas dire toujours. Il arrache les parasols l’été, et gonfle les voiles le reste de l’année. Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Des élus planchaient donc sur cet Éole jadis détesté. Emportés par un verbe inspiré, le vent devint ainsi une «filière économique.» Comme la nucléaire ou l’électronique ! Une révolution conceptuelle. Et un moteur du développement, tînt-on à préciser, devant un parterre d’amateurs de planches, chars à voiles et cerfs-volants… Tandis que ces paroles exagérément gonflées s’envolaient,  sur une crête voisine, des éoliennes de l’incontestable filière énergétique, elle, tournaient. Les mots et les noms aussi. Car un peu plus tard j’appris, que, de vent, cette filière ainsi précédemment baptisée, était depuis présentée comme celle de la « glisse ». Un faux-pas ? Plutôt la pente naturelle dans le microcosme politique local – pas que ! – où l’on fait sonner avec emphase les idées les plus simples. Pour l’anecdote, monsieur Fillon est passé en coup de vent à ce Mondial. Dans cette campagne des présidentielles passée vite de l’état liquide à l’état gazeux, certains pourraient y voir une allégorie d’un échec programmé. Mais le vent tourne ; il  est capricieux. Et brumeuses sont les prévisions sondagières… En politique aussi le « changement climatique » affecte notre perception des choses et des évènements…

Gérard Schivardi : de la présidentielle de 2007 aux législatives de 2017 ! Mais pour le compte de qui ?

Gérard Schivardi, en novembre 2011. (Maxppp)


À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle 2017, le maire de Mailhac, petite commune de 500 habitants, dans l’Aude, Gérard Schivardi, vient de déclarer sa candidature, pour les législatives, dans la deuxième circonscription de ce département. Il le fut aussi en 2012, dans ce même département, mais dans la première. Une habitude pour cet artisan maçon à la retraite, qui connut son heure de gloire nationale à la Présidentielle de 2007. Il était soutenu alors par le Parti des Travailleurs – Daniel Gluckstein, secrétaire national de ce parti trotskiste confidentiel, de tendance lambertiste, était son directeur de campagne.

Cambadélis ne veut pas de double appartenance. Ça tombe bien, Macron non plus !

Le croquis de la semaine de Denis Carrière :  
 
 

Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.

 
 

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Sur la « 3 », un fascinant documentaire sur Valéry Giscard d’Estaing et… Emmanuel Macron !


Fascinant documentaire sur la « 3 », hier soir¹ ! A près de 90 ans, l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing répondait aux questions de Patrice Duhamel, qui l’avait suivi lors de ses campagnes présidentielles de 1974 et 1981. Voir cette silhouette  et ce visage  marqués par son âge avancé mis à distance par une intelligence d’une vivacité inouïe avait en effet quelque chose de prodigieux. Un incontestable charme émanait de ce « corps » qu’enveloppait une voix murmurant des confidences – et des analyses – d’une saine franchise, sur un parcours hors normes.

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