Une rencontre au jardin de la Révolution dont « Le parti pris des choses » est finalement la cause…

     

Jardin de la Révolution. Narbonne. Photo @michelsanto

  Ce matin-là du mois d’août, j’étais assis sur un banc du jardin de la Révolution, à l’ombre, et lisais des pages, un peu au hasard, du texte de Francis Ponge « Le parti pris des choses » que je venais de trouver sous un petit tas de brochures religieuses dans la boîte à livres ouverte aux curieux et lecteurs de passage.

Moments de vie : Un instant parfait ; un instant de bonheur simple : dans un autre temps !

 
J’ai quitté ma « cabane » hier après-midi. J’avais deux ou trois choses à faire en ville. Une ville pleine comme un oeuf, envahie par d’imposantes troupes de touristes ayant fui des plages balayées par un vent violent soufflant par rafales. Une désolation esthétique ! Je n’avais jamais vu autant d’obèses : surtout des femmes, en shorts ultra courts et tatouées ; et d’hommes : bedonnants, en bermudas multi-poches.

Lettre à un ami « philosophe » apporteur zélé de lumières à nos consciences opprimées…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cher ami !
Je ne m’en étais pas encore rendu compte jusqu’à ce que ce matin enfin je vous lise. Soyons précis : que je lise un commentaire d’une de vos amies publié sur votre page Facebook ; et fort positivement «liké» par de longues et brillantes cohortes, disons, pour aller vite, « d’intellectuels » : professeurs de philosophie, à la retraite ou pas, gens d’esprit et de lettres etc.

Comme une envie de Covid qui serait circonscrit à ce biotope humain…

     

L’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie a lancé ce samedi 31 juillet un cri d’alarme et un appel à la responsabilité collective pour endiguer l’épidémie. La réponse ne s’est pas faite attendre dans les rues de Montpellier, Perpignan, Narbonne… « Collabos les vaccinés et vaccineurs ! Le peuple aura votre peau » Je le confesse, pendant quelques secondes j’ai perdu mon sang froid et j’ai souhaité un bon et sérieux Covid à toute cette engeance ; mais un mutant cependant, un mutant propre et circonscrit à ce biotope humain foisonnant de peurs, de violences et d’idées délirantes, évidemment. Qu’on me pardonne, s’il se peut, ce bref écart de pensée contraire en effet à la plus élémentaire compassion envers ce « peuple souffrant mille morts » sous le joug d’une infâme dictature. Promis, je ne m’exprimerai plus sur ce sujet.

       

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