Mardi
En parler ici, en mal, je serai malgré ce la victime et le jouet de son entreprise de séduction idéologique et politique. Pour son créateur et ses agents chargés d’en faire la promotion par algorithmes et hashtag seul compte en effet que son nom, sa marque en quelque sorte, soit reprise et multipliée sur les réseaux sociaux ; qu’elle sature l’espace médiatique : l’objectif visé et, en l’occurrence, hélas ! atteint. Mais que je n’en dise rien, pour éviter de tomber dans ce redoutable piège, après m’être cependant exprimé une bonne fois pour toutes sur ce personnage, mon silence serait probablement interprété aussi comme la preuve inconsciente, ou pas, d’une hypocrite approbation de ses idées et ambitions, au pire ; pour une indifférence coupable, au mieux. Ne me resterait donc plus qu’à parler d’autres « choses » tout en parlant aussi de lui. Possible ! Mais, à l’expérience, difficile de se faire comprendre ! On ne lit plus qu’au premier degré, en surface. Je me demande même si, écrivant ces mots à la volée, je serai finalement entendu. Peut-être aurais-je mieux fait de me taire, après tout… Oui ! Sans doute.
Autrement, il fait très beau aujourd’hui. Soleil, ciel bleu et petit vent du Nord. Bonne après-midi !
PS : La mienne se passera sur la plage à marcher et respirer le plein air du large.
Ségolène Royal élevée au cardinalat par Mgr De Sinety, hier, à Narbonne !
Hier, 150 personnes, lit-on dans la gazette locale de ce dimanche de la Saint Ignace (d’Antiohe), se sont rendues dans la salle des Synodes de l’hôtel de ville consacrée à la 13e conférence franciscaine pour y voir discuter Ségolène Royal et Mgr De Sinety sur le thème : « Les vecteurs de changement ».
Coup d’oeil sur la situation politique du moment…
Je me suis arrêté quelques instants sur la situation politique et idéologique du moment. Manière de rassembler en quelques lignes ce que j’en pense. Ou plutôt d’en dégager les lignes de force. Pour moi-même. Voici :
Z et M, deux bouffons sur un plateau.
Deux bouffons sur un plateau. Je ne les ai pas vus. Leur voix, leurs mots, leurs obsessions sont trop connus. Ce sont ceux d’une France et d’un « peuple » fantasmés. L’un se perd dans la caricature d’une Révolution populiste, l’autre dans celle d’une Restauration purificatrice.
Une rencontre au jardin de la Révolution dont « Le parti pris des choses » est finalement la cause…
Ce matin-là du mois d’août, j’étais assis sur un banc du jardin de la Révolution, à l’ombre, et lisais des pages, un peu au hasard, du texte de Francis Ponge « Le parti pris des choses » que je venais de trouver sous un petit tas de brochures religieuses dans la boîte à livres ouverte aux curieux et lecteurs de passage.