Si je devais suivre les éditorialistes professionnels des plateaux et leurs clones des réseaux sociaux, Emmanuel Macron serait déstabilisé par la victoire de Valérie Pécresse à la micro primaire des LR ; et sa stratégie gagnante fondée sur un duel de deuxième tour face à madame Le Pen, conséquemment carbonisée.
« Elle portait une certaine idée de l’homme et militait pour la liberté de chacun. Sa cause était l’universalisme, l’unité du genre humain, l’égalité de tous avant l’identité de chacun, l’hospitalité pour toutes les différences réunies par une même volonté, une même dignité, l’émancipation contre l’assignation (…). Que nul aujourd’hui ne fasse mentir ou ne détourne son combat universel. Ce n’était pas un combat pour s’affirmer comme Noire avant de se définir comme Américaine, ou Française. Ce n’était pas un combat pour dire l’irréductibilité de la cause noire. Non, mais bien pour être citoyenne libre, digne, complètement, résolument. » Voilà, tout est dit ! Et tout fut beau, juste et digne. Oui, ce soir, la France était belle.
Elle m’a dit : « tu aurais dû regarder cette émission de télé, hier soir. » Laquelle ? « celle d’Élise Lucet ! » Et pourquoi donc ? « Six femmes, dignes, ont raconté les « violences » de Nicolas Hulot, à leur encontre ». Ton avis ? « Six, ça ne peut pas être un complot ou des mensonges. »
Ne « tournons pas autour du pot » : cette relance publique par 29 maires du « narbonnais » et le député Alain Perea, qui demandent à l’État de déroger à la loi Littoral pour autoriser la circulation et le stationnement des voitures sur les sites et les plages de la Vieille Nouvelle, du Rouet et des Montilles, est tout simplement ahurissante. Parce que juridiquement absurde d’abord : cela a été déjà dit et rappelé à plusieurs reprises par les différents acteurs publics concernés pour que je m’abstienne ici de faire état des positions et des arguments avancés par les uns et les autres.
En parler ici, en mal, je serai malgré ce la victime et le jouet de son entreprise de séduction idéologique et politique. Pour son créateur et ses agents chargés d’en faire la promotion par algorithmes et hashtag seul compte en effet que son nom, sa marque en quelque sorte, soit reprise et multipliée sur les réseaux sociaux ; qu’elle sature l’espace médiatique : l’objectif visé et, en l’occurrence, hélas ! atteint. Mais que je n’en dise rien, pour éviter de tomber dans ce redoutable piège, après m’être cependant exprimé une bonne fois pour toutes sur ce personnage, mon silence serait probablement interprété aussi comme la preuve inconsciente, ou pas, d’une hypocrite approbation de ses idées et ambitions, au pire ; pour une indifférence coupable, au mieux. Ne me resterait donc plus qu’à parler d’autres « choses » tout en parlant aussi de lui. Possible ! Mais, à l’expérience, difficile de se faire comprendre ! On ne lit plus qu’au premier degré, en surface. Je me demande même si, écrivant ces mots à la volée, je serai finalement entendu. Peut-être aurais-je mieux fait de me taire, après tout… Oui ! Sans doute.
Autrement, il fait très beau aujourd’hui. Soleil, ciel bleu et petit vent du Nord. Bonne après-midi !
PS : La mienne se passera sur la plage à marcher et respirer le plein air du large.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]