Lettre à un ami « philosophe » apporteur zélé de lumières à nos consciences opprimées…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cher ami !
Je ne m’en étais pas encore rendu compte jusqu’à ce que ce matin enfin je vous lise. Soyons précis : que je lise un commentaire d’une de vos amies publié sur votre page Facebook ; et fort positivement «liké» par de longues et brillantes cohortes, disons, pour aller vite, « d’intellectuels » : professeurs de philosophie, à la retraite ou pas, gens d’esprit et de lettres etc.

Comme une envie de Covid qui serait circonscrit à ce biotope humain…

     

L’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie a lancé ce samedi 31 juillet un cri d’alarme et un appel à la responsabilité collective pour endiguer l’épidémie. La réponse ne s’est pas faite attendre dans les rues de Montpellier, Perpignan, Narbonne… « Collabos les vaccinés et vaccineurs ! Le peuple aura votre peau » Je le confesse, pendant quelques secondes j’ai perdu mon sang froid et j’ai souhaité un bon et sérieux Covid à toute cette engeance ; mais un mutant cependant, un mutant propre et circonscrit à ce biotope humain foisonnant de peurs, de violences et d’idées délirantes, évidemment. Qu’on me pardonne, s’il se peut, ce bref écart de pensée contraire en effet à la plus élémentaire compassion envers ce « peuple souffrant mille morts » sous le joug d’une infâme dictature. Promis, je ne m’exprimerai plus sur ce sujet.

       

Mettons les mots à l’endroit : « collabos » !

 
   

Les « collabos », ce terme infâme dont on affuble aujourd’hui les vaccinés favorables aux mesures annoncées par le Président de la République, étaient, à l’inverse de ceux qui se présentent aujourd’hui comme des « résistants », aux côtés de ceux qui, venus de l’étranger, voulaient en finir radicalement avec leur civilisation, diffusaient le virus mortifère nazi et orchestraient l’extermination des juifs…

Le vide emplit nos vies ; et cela souvent me pèse…

 
 
 
Il est avéré que, selon le principe d’incertitude d’Heisenberg, (dont je ne puis évidemment douter), le vide est un plein d’énergie, a un poids. Ce qui semble définitivement admis par la théorie physique, l’est- il donc aussi en sciences humaines, songeais–je ? Une pensée, une proposition, un discours, une campagne électorale, une installation « artistique », enfin, vide de sens, par exemple, aurait-elle un poids, une « valeur » – marchande ! – ? À l’épreuve de l’expérience empirique la plus banale, indubitablement ! Impossible en effet de s’en débarrasser : le vide emplit notre quotidien, nos vies… Et, parfois, souvent en vérité, je l’avoue, il me pèse… Mais à un point ! Si vous saviez !

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