En Europe et en France en particulier, on aime bien se raconter des histoires. Il faudrait ne plus prendre l’avion, manger moins de viande, rouler à bicyclette, en trottinette ; boycotter les GAFA, les grandes surfaces…
Dans la plupart des pays européens confrontés aux mêmes problèmes : diminution des actifs et augmentation de la population âgé, la réforme des « retraites » s’est faite sans que leurs syndicats de cheminots et de conducteurs de métro, comme chez nous, bloquent la capitale et le pays tout entier ; leurs dirigeants à la démagogie abyssale, courant les « plateaux » pour nous expliquer, avec une mauvaise foi époustouflante, qu’en défendant leurs régimes spéciaux ils garantiraient celui du régime général des autre salariés du privé.
Qui pense encore à nos 13 soldats morts il y a quatre jours à peine dans une opération de combat menée contre nos ennemis djihadistes ; qui pense encore à leurs familles, à leur douleur, à leurs frères de combat dans la peine ?
Lundi dernier, était-ce le matin ou l’après-midi, je ne sais plus. Pour quelles raisons me suis-je retrouvé devant l’entrée du passage de l’Ancre, je l’ignore. Et pourquoi en son milieu discutaient trois personnes de ma connaissance, je le découvris plus tard. La plus ostensiblement visible des trois — de par sa vêture —, qui m’aborda, était un des prétendants à la première magistrature de Narbonne, un personnage fantasque et haut en couleur qui a le goût de vestes et de cravates uniformément teintées d’un bleu marial qu’on croirait tout droit sorties d’un magasin spécialisé dans l’habillement ecclésiastique.
La Une de l’Indépendant de ce jour est consacrée à la visite, effectuée hier, du quartier en construction des Berges de la Robine par le président national de la Fédération Française du Bâtiment, Jacques Chanut. Une réunion de travail avec le maire de Narbonne Didier Mouly et le président de l’agglomération Jacques Bascou, l’avait précédé, apprend-t-on, dans la même édition de ce même journal. Elle lui aurait ainsi permis de prendre connaissance avec beaucoup d’intérêt — je n’en doute pas — de « la ville de demain qui se dessine à l’entrée Sud » de Narbonne.