Retour de LLafranc. Si près… et si loin. Une autre langue, d’autres habitudes sociales : on y déjeune et dîne à « pas d’heures » et au « 20 heures de TF1 ou de la 2 » : promenades en famille sur le petit et charmant front de mer… Le calme, surtout ! Pas de voitures, ni de musique d’ambiance dans les restaurants ou aux terrasses de cafés…
Le Conseil Régional d’Occitanie a attribué une subvention d’1,5 millions d’euros pour aider à la reconstruction de Notre-Dame. Seuls les élus de la France Insoumise ont refusé de voter cette aide au motif que les collectivités locales n’ont pas à être « solidaires avec l’État pour des travaux qui relèvent de sa compétence au titre de la loi de 1905″.
Je m’oblige à regarder les JT et les publicités qui les suivent pour ne pas me couper définitivement de cet « esprit public » modelé quotidiennement par leurs créateurs. Certains m’en feront évidemment le reproche et me conseilleront d’aller voir un de leurs amis psychothérapeutes pour m’en éloigner le plus vite possible. L’inconvénient, si tant est qu’eux mêmes n’en soient pas les « victimes », en serait toutefois de ne rien comprendre aux désirs et comportements massivement stéréotypés qui animent notre vie sociale.
Je ne m’oppose pas, par principe, à la cession d’actifs, notamment immobiliers, d’une collectivité publique. Loin de là ! L’État le fait, les communes aussi. Souvent à raison, parfois non. De sorte que la seule question qui importe est celle de son utilité et de l’avantage, ou pas, qu’en tire l’autorité cédante. Ma petite ville ayant décidé de vendre aux enchères cinq ensembles d’immeubles, dont deux en centre-ville, c’est à l’aune de cette « balance » qu’il convient d’en apprécier l’opportunité.
Dans un billet publié le 10 janvier (4000 « vues » à ce jour), j’informais mes lecteurs d’une découverte archéologique exceptionnelle sur un terrain jouxtant le musée régional de la Narbonne antique (MuReNa) *. Plus d’une centaine de tombes romaines, disais-je, gisaient là, attendant ce miraculeux coup de pelle d’une entreprise de terrassement oeuvrant pour le compte de l’aménageur public du futur quartier des « Berges de la Robine ».