J’ai longtemps rêvé, certains soirs d’été, devant cette maison aux volets bleus située en plein coeur du vieux Gruissan. Ses occupants, sous la treille, goûtaient le calme et l’air frais du moment. Je m’imaginais alors les rejoindre autour de leur petite table basse sur laquelle reposaient des verres emplis d’une boisson fraîche. Une main m’attendait pour me conduire dans sa pièce la plus sombre où je m’installais entre les bras du fauteuil le plus profond.
C’est dans le New York Times – et en français ! – qu’Adam Nossiter publie un très bel article (ici) titré : « En France, le déclin des villes de province est celui d’un marqueur de son identité. » Il nous amène à Albi, une ville qu’il connaît depuis presque 35 ans, pour y être passé à plusieurs reprises après l’installation de ses parents à Paris lorsqu’il avait 4 ans, pour en faire l’emblème, le témoin de ce déclin.
je suis de ceux qui vibrent au micro-évènement d’une hirondelle posée sur un fil électrique à basse altitude, environ trois mètres, et qui se laisse approcher jusqu’à voir sa gorge blanche frémir sous un vent d’ouest de fin d’après midi, sur l’ancien chemin de halage du canal des Deux-Mers, au Somail, ce superbe hameau situé à quelques kilomètres seulement de Narbonne, malheureusement amputé de valeureux platanes rongés par une maladie incurable, qui jusqu’alors offraient aux promeneurs leurs ombres protectrices les jours d’intenses et brûlantes lumières d’été.
C’était un temps, dans les années 1975-1982, où j’occupais un bureau dans un ancien hôtel particulier de la rue de Bellechasse, à Paris. Le Ministère de l’industrie y avait installé sa Direction des Industries Chimiques et Textiles au sein de laquelle celles du verre et de la chimie minérale, notamment, faisaient l’objet de toute mon attention professionnelle. Parmi les rituels qui organisaient alors mes déplacements dans ce quartier dit des «ministères», celui qui m’amenait jusqu’au kiosque à journaux situé entre le Ministère de la Défense et la sortie du métro Solférino, revêtait plus particulièrement, et au quotidien, un caractère de première nécessité.
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