Qu’y a-t-il de commun entre le pothos ou lierre du diable, le dragonnier de Madagascar ou dracaena, arbuste d’origine tropicale, et le chlorophytum, ou plante araignée ? Un effet « air propre».C’est l’Agence pour le Développement et la Maîtrise de l’Energie (ADEME)qui nous le confirme sur des airs de pipeaux : cocorico (!), nos chercheurs venant de confirmer l’effet épurateur de ces trois plantes au sein d’un petit cube confiné dans lequel ils avaient injecté des polluants. Lierres du diable et plantes araignées, que Monsieur Borloo devrait imposer par décret à tous les étages de tous les hôtels de notre chère République. On y respirerait mieux !
Le Frêche à l’âneest un « joli petit camping adossé à la colline et offrant une vue panoramique sur la vallée et sa campagne.les emplacements, spacieux, en terrasse, sont délimités par des haies et plantés d’arbres aux essences variées. Situé à proximité du gr34, sur la côte d’émeraude, au cœur d’une magnifique région regorgeant de sites naturels et historiques mais aussi de superbes plages de sable fin. » Un petit coin de paradis sur le territoire de la commune de Pleboulle (22550) à qui nous refilerions bien notre Frêche régional en échange de leur âne. Qui nous revient de l’hôpital, pas l’âne, Frêche, à peine requinqué, pour se lancerdans une chasse aux têtes qui ne lui reviennent pas. Notamment celle de Perez, le président du Montpellier Rugby Hérault, qu’il vient de mettre à prix. En jeu, une subvention publique d’un montant global de plus d’un million d’euros ! Un ultimatum sur fond de rivalité politique, Perez étant le gendre d’André Vezinhet, patron du Conseil général et rival politique de Frêche…Il nous avait promis d’en couper pas mal (des c..) après les régionales, George. Depuis, il semble préférer les têtes. Et d’une !
Une décision municipale présentant l’aspect le plus consensuel et le plus démocratique que l’on puisse imaginer lue dans la presse narbonnaise : « Le samedi les parkings resteront gratuits ». Ceux du centre ville, plus précisément. Qui, en effet, pourrait être contre un tel acte de générosité politique en ces temps de crise ? Personne, évidemment ! Sauf que, « ce manque à gagner », il faudra bien que quelqu’un le finance. Ce sera donc, à défaut de l’automobiliste résidant ou pas, le contribuable local usant de ses seules jambes pour se déplacer. Ainsi, ma voisine de 82 ans qui se meut pédestrement, à l’aide d’une canne, et qui, tous les mois, paye ses impôts subventionnera-t-elle mon coiffeur qui, chaque samedi, scotche ostensiblement devant son enseigne le dernier modèle de 4X4 BMW . Une bien curieuse manière de lutter contre les inégalités sociales, d’inciter aux déplacements doux et d’encourager au respect des règles de la civilité…
Pressez le citron. Lavez et équeutez les fraises. Mixez-les avec le jus du citron. Passez le coulis obtenu au chinois pour éliminer les graines. Préparez six bandes de papier bristol et glissez-les en les enroulant dans six petits moules à soufflé. Fixez la bande par du ruban adhésif ou un trombone. Dans une jatte, fouettez au batteur les jaunes avec 150 g de sucre et le sucre vanillé. Placez la jatte au bain-marie et continuez à remuer pour que le mélange triple de volume. Hors du feu, continuez de fouetter jusqu’à complet refroidissement. Montez la crème fraîche froide en chantillypas trop ferme. Fouettez les blancs en neige avec le reste de sucre. Incorporez-les dans les jaunes puis ajoutez la chantilly et terminez par le coulis de fraises. Répartissez dans les moules, lissez la surface et placez au congélateur 6 h. Sortez les soufflés 20 min. avant de les servir. Retirez la bande de bristol. Décorez de fraises fraîches…
En 1836,dansle journal « Le Semeur », un journaliste anonyme mais non sans talent,attirait l’attention de ses lecteurs sur le caractère non constructif de l’opposition politique du moment. Un comportement déjà anticipé selon lui par l’Académie au 18ème siècle et qui tiendrait à notre nature. Un mot le définit : tracasser. C’est ainsi qu’il attaque son article : « Le dictionnaire de l’Académie française (édition de 1776) dit que le mot tracasser désigne les manières d’agir d’un esprit inquiet, indiscret, brouillon et malin ; que l’on appelle tracasserie les discours ou rapports qui vont à brouiller des gens les uns avec les autres, et tracassiers ceux qui sont sujets à faire de mauvaises difficultés dans les affaires dont ils se mêlent. C’est justement cela. Les académiciens du dix-huitième siècle semblent avoir deviné, point pour point, la conduite de certains hommes politiques du dix-neuvième. Les tracassiers se rencontrent partout : dans la presse, dans les chambres et dans nos villes grandes et petites.»Des tracassiers de la presse et de la politique dont il brosse le portrait et les pratiques:
« On flatte adroitement des ambitions subalternes ; on excite sous main des passions qui se taisaient dans les jours de calme ; on offre à la vanité une brillante perspective, à l’envie une vengeance aisée. La tracasserie marche, avance, comme une mine souterraine ; elle s’empare des sujets de blâme les plus insignifiants pour saper le cabinet ; puis tout-à-coup elle fait explosion, et couvre de ruines la salle du conseil. »C’était en 1836… Si l’Histoire est un mouvement perpétuel, en politique, le temps est immobile…