Cédric Rosalen est parti au-delà des « barres », loin, loin au-dessus des poteaux…
Sa.13.1.203
Cédric Rosalen avait 43 ans. Il est décédé dans la nuit du 9 janvier. Ces obsèques ont eu lieu jeudi à Ouveillan. Ce jour-là, il pleuvait. Une pluie fine et fondue. Et le « monde » du rugby narbonnais venu en foule le pleurait. « Un garçon adorable et un demi d’ouverture d’exception » était sur toutes les lèvres. C’était un bel homme et un beau joueur. Sa botte, magique, a permis au Racing Club Narbonnais de se maintenir à flot. Il a tenté sa chance ensuite à l’USAP et à Montauban. Sans succès. Son physique et son style – d’une grande élégance – ne correspondaient plus aux normes du rugby professionnel. Les stades, comme les joueurs, ont changé de taille et le jeu s’est durci, rétréci. Avant de nous quitter, il entraînait les trois quarts de Corbières XV, après avoir entraîné l’Aviron Gruissanais. Il partageait sa vie entre le Palais des Sports, les Corbières, les plages balayées par le vent, sa famille et ses amis. Ce matin, je pensais à lui. Si jeune, si jeune parti au-delà des « barres », loin, loin au-dessus des poteaux…
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