Chronique de Narbonne. Du cabinet du maire à la table du « Quai »!…
Il « accompagnera le rayonnement de la ville » et occupera un poste de « manager » d’une nouvelle direction transversale des services, mettant en relation le tourisme d’affaire, l’économie, la culture, les sports. Toujours au service de développement économique et du rayonnement (en terme d’image) de Narbonne. C’est en ces termes qu’avait été présenté à la presse l’ancien entraîneur de l’USAP, lors de son recrutement par le maire de Narbonne. Un profil professionnel hors du commun dans la fonction publique territoriale, même pour un emploi de « cabinet », que Didier Mouly voulait sans doute emblématique d’une nouvelle façon de diriger, de « manager » une collectivité territoriale. Or, il y a peu, le Midi Libre nous informait que ce Monsieur s’engageait aussi dans la restauration en débarquant au « Quai », une maison bien connue des narbonnais. Mon intention, ici, n’est pas de juger une personne, que je ne connais pas et qui, si j’en crois mes amis, est plutôt sympathique, mais j’observe, tout de même, qu’il y a là, si cette information était vérifiée, un mélange des genres, pour me limiter à cette expression très générale, manifeste, sinon en droit, en tout cas dans l’esprit, préjudiciable à une claire distinction entre l’administration d’une collectivité publique et la participation à la gestion d’une entreprise privée. Sans vouloir faire du mauvais esprit, on pourrait aussi fortement inciter, tant qu’à y être, tous nos fonctionnaires municipaux à prendre des parts dans les commerces et restaurants de la commune pour pallier l’insuffisance de leurs fonds propres. Ce qui serait, du coup, et sans conteste, une innovation audacieuse et risquée de « manager » la collectivité « au service du développement économique et du rayonnement de Narbonne » … Par intégration verticale!
Mots-clefs : Delpoux, Le Quai, Ville de Narbonne
Rétrolien depuis votre site.