Chronique de Narbonne ! « Le vol de l’Aigle » …

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Il faut toujours faire très attention quand on utilise des symboles historiques aussi lourds que celui des « Cent-Jours ». Ce fut le cas de Manuel Cudel dans le Midi Libre, il y a trois jours à peine, à propos de Didier Mouly à qui il demandait comment il avait vécu les siens et de quoi il était le plus fier . Je dois dire en toute honnêteté que je n’attendais rien de bien sensationnel de cette « mise sur le gril », qui, pour tout dire, manquait un peu de « sel ». Mais, me dira-t-on, à chacun son goût, ce que je conçois aisément, et à chacun son style, « qui est l’homme même », assurément … Pour en revenir donc aux « Cents-jours »  dont il est question dans cet entretien, rappelons aux esprits oublieux qu’ils correspondent à la période de notre Histoire comprise entre le retour en France de l’empereur Napoléon Ier, le 1er mars 1815, et la dissolution de la Commission Napoléon II, chargée du pouvoir exécutif après la seconde abdication de Napoléon Ier, le 7 juillet 18151. Une période surnommée « le vol de l’Aigle » par l’historiographie favorable à l’empereur qui, du 20 mars au 22 juin 1815, voit le rétablissement du contrôle de l’administration et de l’armée par Napoléon, la modification de la Constitution avec l’Acte additionnel, et la reprise de la guerre contre les Alliés qui s’achève par la défaite française à Waterloo (Septième Coalition), et l’abdication de l’empereur. Je ne connaissais pas les intentions de Manuel Cudel quand il a référencé cet article à cette geste napoléonienne, mais je dois dire que , ce faisant, il m’a offert un petit moment de franche rigolade … Ce « vol de l’Aigle », quand même, il fallait oser la comparaison Manuel !

   

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Commentaires (4)

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    Pibouleau Jean-Pierre

    |

    L’Aiglon se serait-il fracassé au bout de seulement 100 jours ? A trop le déplumer risque de se retrouver nu comme un vers. A terre l’oiselet

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    Louis Barques

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    C’est le « vol de l’aigle sur un nid de cocus ». J’avoue que c’était trop tentant….

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      Michel Santo

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      Je désespérais de ne la voir jamais arriver celle là …

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    pibouleau

    |

    Mess a Louis Barques : tu as droit a un oeuf a la coque, Coco

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