Dans l’ex Languedoc-Roussillon aussi des élus de la droite et du centre soutiennent Emmanuel Macron…

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Dans un contexte de crise profonde au sein du parti Les Républicains (LR), crise que les élections européennes du 26 mai (8,48 %) ont mis clairement au jour (démission de Laurent Wauquiez,  sécession de Valérie Pécresse — qui n’a aucun espace à droite ! — etc.), 71 maires et un président de conseil départemental (François Goulard, pour le Morbihan) issus de 35 départements et 12 régions, officialisent ou confirment leur soutien au président de la République, Emmanuel Macron et annoncent la création d’une « République des maires et des élus locaux » — initiative qui « contre » celle du président du Sénat (et le met en danger) : reconstruire les Républicains à partir des territoires. Une séquence nouvelle dans la recomposition en cours qui, après l’enrôlement par le Président de la République de ministres de la droite libérale et sociale, se traduit par une macronisation de troupes entières de l’aile juppéo-centriste de l’ex-UMP, des troupes bien implantées dans les territoires qui, lors des prochaines municipales, seront autant de relais de sa politique durant les trois ans qui viennent. Certains, par dépit ou ignorance ne voient là, à tort, que des comportement d’élus motivés par la peur de perdre leurs mandats, alors, qu’en bons politiques, ils ne font que suivre un déplacement massif de leur propre électorat vers la figure et la politique menée par Emmanuel Macron qui, en beaucoup de point, recoupe leurs propres préoccupations. Et nul doute que cette liste va grossir et conséquemment simplifier les conditions d’attribution du label LREM, lors de sprochaines municipale… et régionales.

Pour m’intéresser à la région Occitanie en particulier, et plus précisément à l’ex Languedoc-Roussillon, on trouve  dans le détail géographique de ce premier groupe de 72 élus,  la maire de Portiragnes (Hérault) Gwendoline Chaudoir, le maire de Sète (Hérault) François Commeinhes,  le président de Nîmes-métropole Yvan Lachaud et le maire de Pézenas (Hérault) Alain Vogel-Singer *. Un contigent important qui devrait être logiquement rejoint par d’autres maires de sensibilité  UDF, ou centriste, notamment. Il serait  surprenant que, dans l’Aude et les P.O, aucun d’entre ceux  qui partagent cette même sensibilité et qui, comme leurs collègues de l’Hérault et du Gard, sont sous une même pression constante et de plus en plus forte du RN, ne se déclarent ouverts à une telle perspective — ce dernier étant aux portes du pouvoir dans nombre de communes ! Mais le temps s’accélérant, les annonces ne devraient pas tarder ! À suivre…

*La maire d’Albi (Tarn) Stéphanie Guiraud-Chaumeil et le maire de Marmande en Lot-et-Garonne Daniel Benquet font aussi partie des signataires.

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