Du rose au bleu.


Depuis le 23 novembre,
un questionnaire a été expédié à 800 Carcassonnais. Pourquoi ? Définir le sentiment d’insécurité en ville. Par qui ? Son député-maire (PS) nouvellement élu Jean-Claude Pérez, qui argue du
« ras-le-bol croissant exprimé quotidiennement par les Carcassonnais face à l’augmentation indéniable de l’insécurité sur l’ensemble du territoire de la ville ». Et qui, naturellement, demande au préfet de : « prendre toutes les mesures utiles pour mettre fin à cette dérive constatée de tous ». Bien ! Et voilà comment aujourd’hui, dans l’exercice de responsabilités, on réclame des mesures de sécurité qu’on stigmatisait hier, dans une posture d’opposition.La Ligue des Droits de l’Homme et sa succursale départementale, qui pourtant chasse quotidiennement ce genre d’annonce,en a perdu sa voix et sa vertu. Quant aux militants et aux électeurs de gauche, ils réécrivent leurs tracts ou se redécouvrent de droite. L’illustration locale du syndrome  du caméléon selon lequel une coalition au pouvoir change irréversiblement de « code » idéologique…

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