Finkielkraut, un « Immortel » à qui on reproche son identité … nationale !
« On aime ou on n’aime pas Finkielkraut. On peut, ce qui est mon cas, préférer ses livres et la finesse de sa lecture des textes au polémiste brouillon et agaçant des plateaux de télévision, au mécontemporain qui se laisse trop facilement emporter par la détestation de son époque. Mais c’est un écrivain, un vrai, et il est plus légitime à l’Académie française que bien des membres qui n’y sont que par la complaisance politique de l’institution.
Et à celles et ceux qui s’inquiètent de sa vision de « l’identité française », il répond, fort justement : «Il y a cinquante ans, soixante ans peut-être, on se serait offusqué dans certains cercles de l’Académie contre un enfant de juif polonais avec un nom à coucher dehors. Aujourd’hui, on me reproche mon identité nationale.»
Comme le premier ministre le rappelait, la France est un des rares pays qui peut s’honorer de permettre l’accès aux plus hautes fonctions et institutions à des citoyens naturalisés. »
Alain Finkielkraut a été élu hier à l’Académie française, au premier tour, par 16 voix sur 28, dont huit bulletins barrés d’une croix en signe de désaveu, après une polémique qui a échau…
Mots-clefs : Académie Française, Finkielkraut, Identité nationale, Laurent Bouvet
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