Je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins…

Ecrit par Michel Santo le 31 décembre 2020. Publié dans Accueil, Actualités, Culture

Aussi loin que je me souvienne, lors du passage d’une année à une autre, je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins ; porté des bonnets pointus, soufflé dans des trompettes en carton ; bu du champagne amer et frelaté ; embrassé des inconnus au resto, dans la rue ; souhaité des « bonne et joyeuse année ! » à des hôtes avinés ; regardé les bêtisiers des journaux télévisés, écouté les voeux des hommes et des femmes de l’année… Et quand, pour des raisons indépendantes de ma volonté, j’ai dû participer à de festives agapes mondaines ou collectives de fin d’année, je dois à la vérité de dire que je m’y suis toujours profondément, intensément, mortellement ennuyé (je reste poli !) Notez que je n’en tire aucune gloire. C’est ainsi ! Qu’y puis-je ! Aussi, dans la solitude – physique – et le silence – réel — de cet espace virtuel dont j’apprécie les bornes émotionnelles, et dans l’instant où je rédige ces lignes, je prends le risque, dans le respect des phrases et des mots « barrières » – c’est à dire sans polémiques sur les masques et vaccins, notamment – de vous souhaiter, malgré tout, une année 2021 bien meilleure que la présente, sinistre, que nous allons dans quelques heures quitter. – Ce soir, à la veillée, nous serons tous deux dans la plus simple et tendre intimité…

Mots-clefs : Saint Sylvestre

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