Le « graillou » de Badiou.
Alain Badiou est philosophe. Son icône est » la pensée Mao ». Un des rares de sa génération à ne pas avoir renié ses engagements de jeunesse. Ce qui l’a plutôt servi.
Il enseigne désormais à l’Ecole Normale Supérieure. Comme Althusser en son temps. Si j’en parle c’est parce que dans le Monde, à Libé et en librairie il fait un tabac avec son dernier petit livre » De quoi Sarkozy est-il le nom « . Quelle est sa thèse, rédigée dans une prose exotique et aux couleurs coréano-nordique qui, je dois le dire, n’est pas sans vertus comiques? Eh bien que la ” structure fondamentale” de notre être national serait celle d’un “pétainisme transcendantal “. Tout en précisant, au passage, que la négation de cette évidence philosophique ne peut-être l’objet que de dangereux révisionnistes ( des chiens, des rats… ce sont ses mots) aussi lubriques que vipérins. Coup de vieux ou de jeune nous voilà revenus au temps des gardes rouges… Que cet oracle maoiste douillettement planqué à l’E.N.S et idôlatré par nos petits bourgeois de la pensée fasse l’objet, à ses dires, d’un culte planétaire, en dit long sur la perception que l’on se fait de la France et de ses intellectuels dans le monde.
Triste! …
Mots-clefs : Alain Badiou, Althusser, E.N.S, Mao
Rétrolien depuis votre site.