Le sexe et la plume.

« Ce que nous devons absolument avoir, vous de la politique et nous les artistes, c’est l’amour du public », disait Charles Aznavour. La formule est jolie, quoique un peu lourde, mais très ambigüe. L’homme politique doit-il en effet aimer ou se faire aimer du public ? Ma fréquentation professionnelle, assez longue , de ce type humain très singulier m’amène à penser qu’en cela, à de très rares exceptions près cependant , il ne diffère pas trop de son frère chromosonique simien.Se faire aimer et , pour se faire, dominer, tel est son désir.Et tous les moyens sont bons pour satisfaire cette irrépressible pulsion, dans la conquête ou l’exercice du pouvoir, les plus anodins comme les moins avouables : petites flatteries, outrageantes promesses , racolages corporatistes, manipulations, faux espoirs… souvent enrobés d’un rien de vulgarité pour faire « peuple » . On ne suscite pas le désir, en s’adressant à la part rationnelle des cerveaux. En politique, comme dans l’entreprise…Mais aussi dans la plupart des médias où coulent, sans aucune pudeur, des « jets » d’encre et d’images…

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