Le TGV Perpignan-Figueres vers la faillite et la LGV Montpellier-Perpignan vers, vers quoi au fait?
Voilà qui remet les pendules de la SNCF et des élus régionaux à l’heure.TP Ferro , concessionnaire de la ligne à grande vitesse franco-espagnole mixte TGV-fret de 44,4 km, Perpignan-Figuères, et de son tunnel de 8 300 m , réclame en vain l’aide des deux pays pour éviter la cessation de paiement, rapporte El Confidencial . TP Ferro, co-entreprise du français Eiffage et du premier groupe de BTP espagnol ACS, demande aux deux gouvernements 34 millions d’euros . Madrid refuse. Paris se tait! J’apprends aussi, que l’Autorité de régulation des activités ferroviaires refuse d’entériner les règles de séparation comptable de Fret SNCF et s’interroge sur la « viabilité » de cette entité qui, si elle avait été indépendante, n’aurait pu survivre avec des résultats déficitaires – moins 3,275 milliards d’euros en 2014 malgré une aide de 1,4 millions. Le président de cette Autorité suspecte aussi, ce qui relèverait des tribunaux si cela était avéré, des financements croisés! Il a quelques semaines à peine pourtant, dans toutes les villes ou presque de la région, la consultation sur la LGV Montpellier-Perpignan allait bon train, et la communication politique claironnait que nous étions enfin sur de bons rails … Et que de gares promises! Mais avec ce déraillage franco-espagnol dans des abîmes financiers, va falloir maintenant prouver que ce projet à 7 milliards d’euros annoncé pour 2025 est rentable et que les entreprises qui en auront la charge ont les capitaux nécessaires pour s’engager… Oh trains en emporte le vent!
Mots-clefs : ACS, Eiffage, LGV Montpellier Perpignan, LGV Perpignan-Figuères
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Guillaume Eppe
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vers une voie de garage ?
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Santo Michel
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Évidemment , la preuve la priorité donnée ce jour à la ligne Bordeaux – Toulouse.
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