Ce matin, lecture de quelques poèmes de Roberto Juarroz. J’en retiens un, pour inviter ceux qui ne le connaissent pas encore à s’y intéresser…
Il ne s’agit pas de parler/
ni non plus de se taire :/
il s’agit d’ouvrir quelque chose/
entre la parole et le silence./
Peut-être que lorsque tout passera,/
y compris parole et silence/
restera cette zone ouverte/
comme une espérance à rebours./
Et peut-être que ce signe inversé/
constituera une mise en garde/
pour ce mutisme illimité/
où manifestement nous sombrons/
Poésie Verticale ; Trente poèmes
Editions Unes 1991 page 61
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SIDOBRE
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En écho cet extrait de mon recueil » Socius «
L’indigène
Ils partent, mes amis…
Ils prennent l’avion
Vers le Vietnam
Ou le Maroc.
Je les aime,
Ils me quittent,
Mais, bientôt, reviendront…
Besoin de voir
Par eux-mêmes
Des contrées lointaines
Avant de s’en aller…
Et ils s’en vont
Et moi je reste là,
Heureux de mes documentaires
Qui m’emportent vers l’Australie…
A leur retour,
Ils me racontent…ou pas
Car on n’envoie plus
De cartes postales…
Et je serai heureux
D’être resté ici
Dans mon Occitanie,
Ouvert aux autres
Mais restant à ma place,
Dans l’ordre des choses
De mon terrestre refuge…
Michel Sidobre
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