Moment de détente et de plaisir à « La cave à vin et à manger » de Lionel Giraud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce jour d’Épiphanie, nous avons déjeuné à la « Cave à vin et à manger » de la Maison Saint-Crescent. C’était un jour d’anniversaire (je ne dirai pas lequel !). Il faisait un beau soleil et le ciel était bleu ; et froid. La grande salle de cette aimable « demeure », toute en lignes droites, était dans une lumière douce et apaisante ; et l’esthétique générale de cet espace, jusqu’aux tables et couverts, en parfaite harmonie de rythme et de couleurs. Dès l’accueil, le ton avait été donné par un maître d’hôtel disert et chaleureux. L’ambiance serait détendue et courtoise. Elle le fut ! Les conversations à couvert, au diapason, rehaussaient le calme naturel du lieu. Le personnel de service quant à lui évoluait avec aisance et répondait précisément aux questions posées sur les plats et desserts choisis. J’avais opté pour une épaule d’agneau confite accompagnée d’une cocotte d’aligot aveyronnais et un verre de vin fruité et aromatique du Roussillon signé « Loulou » assorti au tout. Le flan pâtissier et caramel aux zestes d’agrumes, onctueux, concluant l’ensemble sur des notes exotiques. Un menu simple et raffiné, comme je les aime. Sans esbroufe ! cuisiné par des mains expertes. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas éprouvé autant de plaisirs gustatifs et visuels à une table. J’ai aperçu le maître de maison, le jeune chef Lionel Giraud, dans un coin de la salle, discret et attentif. J’aurais voulu lui dire merci. Lui dire aussi que sa « cave à vin et à manger » est une vraie réussite. Et que dans cette époque tendue, le travail remarquable de ses équipes, en cuisine et en salle, est une aide, une consolation pour l’esprit.

@MaisonStCrescentCave 68 avenue Général Leclerc. 11 100 Narbonne

Domaine du Mas Baux à Canet en Roussillon pour la bouteille « Loulou »