On commet toujours des erreurs d’interprétation.

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Hier soir, tard, entre veille et sommeil, lu cette note d’ André Blanchard (Entre chien et loup: carnets):

« Quand on commet des erreurs d’interprétation à propos de tel ou tel de mes comportements, comme beaucoup j’en ressens du désagrément. Que traînent des idées fausses sur notre compte, même l’humilité a du mal à ne pas se froisser. Le hic, c’est que ces erreurs proviennent en grande partie de mon fait (la désinvolture, le peu de peine que je prends s’agissant de m’expliquer clairement, mon peu d’empressement pour rectifier quand j’en ai la possibilité, et ce au nom de cet «à quoi bon ?» chéri). On comprend que, confronté à ces opinions erronées, je pique alors des colères épiques, mais après coup, et après moi !  » 

Ces phrases, j’aurais pu les écrire. À l’exception de la dernière cependant . À quoi bon ces colères épiques, en effet. Rien ne peut faire que nous ne soyons à jamais exemptés d’idées fausses : en bien ou en mal ; sur notre compte et celui des autres …

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Commentaires (3)

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    pibouleau

    |

    qui peut prétendre, en effet, être détenteur de la vérité ? Autocritique dans l’humilité principe indispensable a tout homme de bien

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    Tante Léonie

    |

    no plain no explain.
    N’empêche, je partage aussi ce sentiment d’incompréhension… et de recul stratégique face aux réductions arbitraires de ma personnalité !
    J’adore : « je te connais bien ! » ah ? vous avez de la chance, moi pas…
    Et j’ajoute que j’ai toujours un grand plaisir à suivre votre blog. Merci beaucoup.

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      Michel Santo

      |

      Merci chère lectrice que je ne connais pourtant pas sinon qu’à travers, ce qui est déjà beaucoup, ses goûts et coups de coeur de sa page Facebook… Merci pour votre fidélité!

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