On vit dans un monde de fou!
« Les salariés des Courriers d’Ile-de-France (CIF), réunis au dépôt de Tremblay-en-France au lendemain des caillassages ayant visé trois de leurs bus dans la nuit, ne reprendront pas le travail sans « plan de sécurisation complet », ont-ils fait savoir aujourd’hui. » Et durable, précise Wajid Ben Abdelmalek, leur délégué du personnel. Ajoutant ainsi, et avec beaucoup d’à propos politique, une touche de vert dans un contexte qui aurait pu virer au rouge. Un vert qui n’a pas la tonalité champêtre et bucolique de nos bobos parisiens puisque, selon le même, la police ne peut rien dans ce genre de situation où ceux qui ont agi étaient cachés à la manière de snipers. Une situation donc tragiquement inextricable pour notre délégué. Ce qui m’amène à suggérer à notre ministre Hortefeux d’envoyer dans cette petite ville gauloise de Tremblay (il y a de ces coïncidences quand même !), un régiment de casques bleus. Un dernier recours pour éviter, peut-être, que cet « incendie » ne gagne tout le département et ne fasse sombrer ses habitants dans une noire déprime. On vit dans un monde de fou !
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Bernard de Vargas
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Est-ce que cette hsitoire se passe en France ?
Vous soulignez le nom du délégué du personnel. Moi j’ai remarqué sur France Inter le prénom cité d’un des chauffeur caillassé ou, bien que « anonymisé », le physique et la voix d’un autre chauffeur
qui s’exprimait hier dans un reportage du 20h de TF1.
Ca c’est pour les victimes directes… Car pour les victimes indirectes, celles privées de transports en commun, il s’agit pour l’essentiels de quartiers dits « difficiles ».
Et en face, il semble inutile de devoir décrire les agreseurs.
Donc je repose ma question du début.
Ah oui, les bus c’est nos impôts qui les financent!
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