Florian Philippot à Metz en décembre 2015 • Crédits : Vincent Kessler – Reuters
Malaise dans la rédaction… de France Culture. Ce matin, 21 avril 2016, Guillaume Erner recevait Florian Philippot. Son ton était « posé », mais, sous sa cadence, perçait toutefois une légère ironie mêlée de mépris. Dans cet affrontement policé, la preuve était aussi faite que « l’intellectuel-journaliste » – ou l’inverse -, catégorie sociologique et emblématique de cette chaîne, peut, sur son propre terrain, se trouver désarmé face à un adversaire de ce calibre.
C’était hier, après-midi. Il faisait beau. Ciel bleu! L’air, doux, se prêtait à la flânerie. Les premières feuilles, vert tendre, des platanes, à peine vibraient. Mélancolie des premiers beaux jours! Et puis dans ce jardin public d’habitude si calme, des cris.
Des commentaires ineptes, j’en lis tous les jours – j’exagère: pour tous les jours – dans la presse numérique et les réseaux sociaux; des rumeurs et de fausses « infos » chargées de haine, des amis ou des relations exerçant un mandat politique, régulièrement en sont les victimes – par voie postale ou par le « bouche-à-oreille »…; des mises en accusation – raciste! ou fasciste! – pour clore une discussion, l’univers médiatique – surtout en fin de soirée – en est constellé; des complots de toutes sortes – la « finance cosmopolite » est le plus coté sur ce marché-là (suivez mon regard!) -, il en fleurit chaque semaine dans les champs pollués de la « médiasphère »…
J’ai aimé, dans cet entretien donné à Annick Cojean (Édition abonné, la Matinale du Monde), cette « voix » si singulière. Légère et profonde, si sensible et si forte. Lue et relue dimanche; et encore ce matin…
Dans l’Indépendant, de ce Dimanche, un article, sans fond ni « recul critique », sur les relations entre R.Elsom, le patron du RCNM, et D.Mouly, le patron de la Ville de Narbonne. Du même « tonneau » que ceux antérieurement consacrés à la farce orientale scénarisée par monsieur Ysern, père. Article qui ne fait état que des propos censés avoir été tenus par notre premier magistrat, si j’en crois le rédacteur de ce « papier », ou d’un intermédiaire « assermenté », lors de leur dernière rencontre.