Chronique de Narbonne. Deux permanences électorales mobiles pour les départementales …
Deux permanences électorales mobiles!
La rurale:
L’urbaine:
Cherchez l’erreur!
Deux permanences électorales mobiles!
La rurale:
L’urbaine:
Cherchez l’erreur!
J’extrais du dernier billet de Maxime Tandonnet ceci : « La « France d’en haut » fait semblant de dédiaboliser le FN, tout en se focalisant sur lui et en lui assurant une fabuleuse promotion . Mais elle sait au fond, que ce parti, du fait de ce qu’il incarne aux yeux d’une vaste majorité des Français, de son histoire, de ses déclarations passées, son côté « affaire de famille », est rigoureusement inacceptable au pays et n’a pas la moindre chance d’accéder jamais au pouvoir. Cependant, cette formation est devenue un véritable pilier idéologique de la société française. Elle sert à interdire, à diaboliser tous les sujets importants et à les évacuer: l’Europe et sa réforme nécessaire, l’avenir de l’euro, la sécurité des biens et des personnes, la maîtrise de l’immigration et l’intégration, le fléau du chômage des jeunes. La moindre expression ou pensée qui sort des sentiers battus vous renvoie à l’accusation de « lepénisation ».
Bruno Frappat, dans son épatante chronique de « la Croix »: L’humeur des jours, datée du samedi 28 février, dimanche 1er mars, écrit, notamment, ceci:
… Tout, en France, depuis longtemps, fait polémique, débat violent, lit des haines recuites. La grande historienne Mona Ozouf, qui vient de publier un gros livre rassemblant nombre de ses contributions à la compréhension du système français (1) expliquait, l’autre jour, sur France Inter, la raison pour laquelle, dans notre pays plus qu’ailleurs, la radicalité est un sport national. C’est dans la Révolution française que cette manière de vivre ensemble sous tension permanente prend sa source. Tout noir, ou tout blanc. Rouge ou bleu. Pour ou contre. Tous les rêves français sont fondés sur l’opposition entre le grand chambardement et la crispation sur les acquis.
Dimanche matin, dans les Halles de Narbonne, du côté gauche, autour d’un premier tonneau et devant un verre de vin blanc, un candidat PS aux élections départementales dans le péri-urbain narbonnais de me dire: « La Droite des élus responsables n’a pas de programme! ». Un peu plus tard, du côté droit, devant un étal voisin de celui de Gilles Belzons, son opposant direct sur le même canton de la-dite « Droite des élus… », UMP assumé, mais Nouveau Narbonne, de m’annoncer: « nous allons gagner ce département, sa majorité est irresponsable! ».
A trois semaines du 1er tour des élections départementales, BFMBusiness a passé au crible la gestion des conseils généraux sortants : impôts, investissements, dépenses de fonctionnement, endettement…. (Via Le classement des départements les mieux et les moins bien gérés.)
D’après cette enquête, et dans la région, le département le « mieux géré » serait les P.O, suivi de l’Aude. Au plan national, le premier figure au 27 ème rang
et le second au 45 ème.
Des chiffres à prendre avec précaution, mais qui ne manqueront pas d’être commentés…