Contre-Regards

par Michel SANTO

Racisme et islamophobie par Valérie Toranian – Revue des Deux Mondes.

Ceux qui s’inquiètent en France de l’amalgame entre l’islam et les attentats de janvier 2015 – alors que ce lien est réel puisque le réel a bien eu lieu et qu’il s’agit d’actes commis, certes par des fanatiques, mais en invoquant le nom d’Allah – devraient plutôt s’alarmer de l’amalgame entre islamophobie et racisme. Ce qui est inacceptable, c’est le racisme. Ce qui est inexcusable, c’est qu’au nom de la peur qui envahit chacun de nous face à la violence on stigmatise des Français qui sont noirs ou arabes. Majoritairement musulmans sans aucun doute, mais à des degrés divers, certains par tradition familiale et culturelle, d’autres par foi véritable. Tous différents. Ce qui est inacceptable, c’est la haine contre des communautés. Mais qu’on critique l’islam, qu’on rejette l’interprétation du Coran, qu’on débatte de l’essence d’une religion, qui peut mettre en doute ce droit dans une démocratie comme la France ? On peut être républicain et islamophobe même si cela fait bondir certains. On ne peut pas être républicain et raciste. On peut être républicain et judaïcophobe. On ne peut pas être républicain et antisémite.

Chronique de Narbonne. RCNM: Narbonne 35-Australie 65!

Dans rugbyrama.fr, daté du 3 février, Didier Mouly précise sa pensée et ce qu’il attend des propriétaires australiens du RCNM: « Je ne m’intéresse pas à l’aspect sportif, je veux simplement que les Narbonnais soient plus impliqués. J’ai demandé à Rocky Elsom d’ouvrir la capital du club à hauteur de 30% pour les partenaires et à hauteur de 5% pour les Socios ». Autrement dit, si je comprends bien, peu importe le classement en bas du tableau du RCNM, il faut que Monsieur Elsom vende 35% de son capital pour se placer sous le contrôle d’une minorité de blocage « narbonnaise », et ce, de surcroît, sous huit jours. Un « entrisme », doublé d’une injonction, dans la gestion d’une société privée, au demeurant parfaitement saine au plan financier, qui va sans doute faire date dans l’histoire des relations entre une collectivité publique et une société anonyme sportive professionnelle. Mais qui semble tout de même pondéré, comme au Conseil d’État, par une « mineure » ainsi énoncée : « j’attends surtout que les propriétaires, les membres du Conseil de surveillance et de l’Association puissent se rencontrer ». Ce qui me semble beaucoup mieux raisonné et beaucoup plus raisonnable.

Nathalie Kosciusko-Morizet prise en flagrant délire…

 

C’était lundi, sur BFM-TV. Invitée à commenter les résultats de l’élection partielle dans le Doubs, Nathalie Kosciusko-Morizet a préconisé des «solutions radicales» pour limiter l’essor du FN. S’interrogeant par exemple sur le fait de placer ces «dizaines d’enfants» qui, à Mulhouse, arrivent «tous les jours en retard (à l’école) parce qu’ils sont à la prière», sans même avoir pris la précaution de vérifier la véracité des faits. Démentie aussitôt par celui qu’elle a présenté comme son « informateur », elle s’est excusée en précisant: « contrairement à ce que j’ai déclaré sur la foi de mauvaises informations, seuls les parents sont concernés et aucunement les enfants». Mais le mal était fait. Quel crédit, à défaut de respect, peut-on encore accorder  à l’endroit d’une « responsable » politique capable de balancer de tels mensonges ? Surtout dans une conjoncture politique où les nerfs, sur ce sujet, sont à vif…

De l’ours blanc de l’Arctique, de DSK, du Carlton et de Lille…

La pollution de l’Arctique menace le pénis des ours polaires. La conséquence, nous informe « le Monde »: « un risque accru d’extinction de l’espèce en raison de l’échec de l’accouplement et de la fertilisation qui pourrait résulter d’os péniens affaiblis ».

Dans le Nord, toujours, mais à Lille, DSK, lui, est au centre d’un procès du « Carlton » sous haute tension. En cause, de torrides coïts en bandes, si je puis dire, très structurées.

La partielle du Doubs! Une image de la présidentielle de 2017…

Les résultats de la législative partielle du Doubs montrent que la stratégie présidentielle de François Hollande, souvent évoquée ici, est la bonne. Dans cette deuxième partie du quinquennat, droitiser ou centriser, comme on voudra, son discours et sa politique, avec le trio Valls, Macron et Cazeneuve; miser sur les divisions non seulement à droite, mais aussi au sein même de l’UMP;

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