Parlons franchement !
Coup de gueule ! Dans le Midi Libre d’hier, je tombe sur un article de Manuel Cudel, sur la « la vraie piétonnisation » du centre ville de Narbonne, illustré d’un trombinoscope où figurent ( !) Bascou et les quatre candidats, de droite et du centre droit (tout un programme !) à son fauteuil de maire. A la piétonnisation ( la vraie), ces quatre là s’opposent. Tous nonistes, apprend-t-on ! Mais avec des variations ! Pas très franches du collier. A l’exception d’un Soulié (ça ne s’invente pas !), qui veut lui revenir au passé (on le pardonne, il n’aime pas marcher !). Bien ! Passons vite sur l’effet visuel de cette opposition aussi plurielle que divisée. Sur ce projet, je me suis déjà exprimé, mais je voudrais à présent dire, à cette opposition, ma « vérité ». Après tout, je peux me tromper ! Tout d’abord, que ce n’est pas en hésitant et tergiversant qu’elle retrouvera son crédit perdu auprès des narbonnais. Cette ville, elle le sait, ou devrait le savoir, ne peut développer son tourisme et laisser son centre-ville aux mains de quelques égoïstes intérêts petitement négociés ; comme elle n’est pas sans ignorer les arguments qui font de cette « visée », pour la ville et sa région, une vraie nécessité… La piétonisation est à prendre en bloc, comme disait l’autre sur un autre sujet, ou à laisser… Et puis Bascou, enfin, faut-il le rappeler, poursuit et réalise l’œuvre engagé par Michel Moynier, de sorte que ses anciens « alliés », sans se déjuger, ne peuvent contester ce qui, au final, sera sans doute salué comme une bonne et belle réalisation. Sur un plan plus général, je voudrais dire aussi qu’on ne gagne rien à cultiver la nostalgie du passé ou à « hystériser » le présent ; que les élections intermédiaires, dans un « quinquennat », on peut s’en plaindre mais c’est ainsi, sont désormais l’occasion de votes sanctions; qu’en 2014, on peut sans risque le parier, le phénomène sera amplifié par l’état du pays, qui rendra obsolète des positionnements « technocratique » et/ou « apolitique »… Quant aux promesses démagogiques, il suffit de penser à l’ampleur des déficits qu’il faudra bien, par la réduction des dépenses publiques financer, pour ne pas insister ! Dire enfin et dire surtout que je rêve d’un débat digne dans le respect des personnes et des convictions de chacun. L’élégance d’un propos, quel qu’il soit, ne nuit jamais à sa force…Bien au contraire!
Rétrolien depuis votre site.
Bernard de Vargas
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Il y a donc ceux qui sont pour ou contre par conviction et ceux qui sont pour, ou plus généralement
contre… ceux qui sont pour? Est-ce vraiment le sujet primordial sur lequel va se jouer la prochaine campagne? A mon avis, il y a plus important, comme l’engagement que prendront les candidats face à la hausse importante et prévisible des impôts
locaux en 2015.
Combien sont vraiment concernés par la piétonisation?
– Une poignée de commerçants en souffrance plus à cause de la crise et de l’évolution
rapide et radicale du commerce que de l’absence de véhicules passant devant leur boutique pour filer sur Carouf.
– Les riverains, qui ne seront aucunement privés d’un accès à leur domicile et qui de toute
façon n’ont déjà pas de place pour garer leur voiture dans les rues et peuvent toujours bénéficier d’un tarif préférentiel au mois pour utiliser le parking Mirabeau.
Pour le reste, se sont soit les habitants d’autres quartiers qui de toute façon ne peuvent
déjà plus stationner dans la zone concernée depuis des mois, voire des années. Ou les habitants des villages qui de toute façon ne votent pas à Narbonne.
Depuis des années, en animant les événements du centre-ville, j’ai toujours observé la
circulation automobile rue Jaurès et Cours Mirabeau: les voitures qui passent par là sont majoritairement:
1° Ceux qui ne font que traverser pour aller à l’Est (Carouf) ou à l’Ouest.
2° Ceux qui font 3 ou 4 fois le circuit pour montrer leur belle auto, sono à fond et
souvent trop vite…
Les quelques narbonnais qui vont de temps à autre à Montpellier n’apprécient t’ils pas de
flâner sur la Comédie et les rues adjacentes piétonnes depuis des années?
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Michel Santo
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Il va de soi que je fais miens vos commentaires. J’ajoute que non seulement, la piétonnaisation ne sera pas au centre de la « campagne » dans les préoccupations des électeurs, mais qu’elle sera
globalement appréciée par une majortité d’entre eux. Ce qui, pour ses opposants devrait être compris, au risque de sérieuses déconvenues; si tant est qu’il faille cela…aujourd’hui en tout cas !
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pibouleau
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en 2014, on peut sans risque le parier, le phénomène sera amplifié par
l’état du pays, qui rendra obsolète des positionnements « technocratique » et/ou « apolitique »
écris-tu. Je partage cette analyse. Madalle voulait repolitiser la vie
municipale. Il voyait juste. Toutefois ce n’est pas en adoptant des positions démagogiques et systématiquement contre que l’oppostion actuelle gagnera en créidibilité
quant aux vieux fossiles ils feraient bien de passer la main
… au petit Miro par exemple. Le temps oeuvre pour ce garçon. Un jeune
militant de droite c’est tellement rare que cela mérité d’être relevé
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Michel Santo
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On est souvent d’accord Pib! Normal, non ?
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