Remarques sur les vœux du député Alain Perea !
Alain Perea, le député de la deuxième circonscription de l’Aude, a présenté ses vœux, hier, « devant un parterre confidentiel » d’élus et de représentants de divers « corps constitués ». Je n’y étais pas et ne peux donc me référer, pour en rendre compte, qu’à ce qu’en rapporte, ce matin, la journaliste invitée du quotidien régional l’Indépendant. Une observation d’Alain Perea a particulièrement retenu mon attention : sa difficulté avouée, à « porter les voix du territoire » et « l’ambiguïté permanente entre porter la politique nationale et faire entendre les territoires ». Difficulté au demeurant qui n’en est pas une, puisque, faut-il le rappeler, la fonction d’un député est « de voter les lois et de contrôler l’action du Gouvernement, non celle de défendre les intérêts, nécessairement contradictoires, de tous les groupes de pression économiques, ou pas, de son territoire. Quant aux territoires entendus au sens institutionnel du terme, c’est-à-dire les collectivités qui les gèrent, les sénateurs les représentent (ils sont élus par elles !)et partagent avec les députés le pouvoir de voter les lois, notamment celles les concernant. Les fonctions sont donc clairement réparties, de sorte que le problème posé à un député dans son rapport avec les « acteurs » de sa circonscription (j’utilise à dessein ce terme plutôt que celui de territoire) afin de « réinjecter du lien » (l’expression est d’Alain Perea), est plus une question d’organisation qu’autre chose (et certainement pas, comme le prônent certains à droite, le retour au cumul des mandats). J’ajoute enfin que, dans cette circonscription, comme dans d’autres, la principale faiblesse de la LREM, mouvement auquel appartient Alain Perea, est l’absence totale de relais locaux organisés, attractifs, efficaces et influents… Un vide qui ne peut trop longtemps durer, au risque, comme vient de le démontrer le mouvement des GJ, de fragiliser encore plus le lien déjà ténu entre députés, partis et « territoires »
Mots-clefs : LREM, Narbonne, Perea
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POLO
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« réinjecter du lien »
Nostalgie possible de celui sur lequel il a rédigé le questionnaire de sa candidature LREM !
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Dumas Michel
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Tout est juste. Mais le cas de LREM est plus grave que çà.
Ce mouvement n’a servi qu’à l’élection de Macron.
Je le dis à tous les niveaux y compris à quelques proches de Macron, rien n’y fait.
Cet « autocratisme » non seulement a fait fuir non seulement quelques proches de l’Aiglon, mais aussi quelques uns de ses conseillers et de ses amis.
LREM est un danger pour Macron. Tout s’y entend y compris les pires fausses informations.
Mais rien n’est politique. Aucune analyse sur le terrain, aucune critique constructive, personne ou très peu sur le terrain.
J’ai renoncé à essayer de structurer autrement le sens du travail politique auquel LRM aurait dû s’activer.
La bienveillance ne suffit pas.
Dès la construction de LRM, nous étions quelques-uns à s’interroger sur la structure ouverte de cette auberge espagnole.
Nous savions dès le départ qu’il faudrait des relais solides sur le terrain.
Qu’il faudrait une organisation politique volontariste, fondée sur l’adhésion. Ça n’est pas pour autant que LRM serait un parti à l’ancienne.
Un parti politique est ce qu’on en fait.
Le projet politique de Macron contient toutes les réformes utiles au pays. C’est l’ordre des priorités qui ne va pas. Le pays est à reconstruire en totalité. Quand commence-t-on?
Nos Députés ont à proposer voire à imposer ce travail.
Ils doivent réfléchir à la constitutionnalité de projets longs nécessaires à cette reconstruction, par voie de référendum peut-être, sans doute sûrement.
Les remous sociaux en donnent l’occasion. Pourquoi ne pas utiliser ce moment.
Le grand débat nationale, seulement utile au gain de temps pour Macron, va tuer définitivement notre démocratie.
Que font nos Députés? Quel intrérêt de publier chaque jour les votes au parlement.
Quel intérêt de se montrer sans cesse sur les réseaux sociaux?
Engagez plutôt un débat sur les 3 premiers articles de la Constitution pour en montrer les limites ou les raisons des écarts entre le texte et les faits !..
Marre !!!
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Violeta Martinez Auriol
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En effet , on assiste, encore une fois ,à un discours confus et qui se veut en prise avec l ‘actualité – et ceci de la part d ‘un mandant qui ne devrait pas se le permettre . Un peu de cohérence que diable , si on veut avancer .
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