Des années que je ne l’avais pas croisé dans les rues de Narbonne, mon « céleste clochard ». Il porte toujours son élégance naturelle! Cet hiver-là, il avait élu domicile dans l’entrée de l’ancien magasin de chaussures Gagnoud. En quelques jours, il l’avait transformé en un «confortable» abri tapissé de plusieurs couches de cartons, du sol au plafond. Ses collègues « sans-domicile-fixe » venaient régulièrement lui rendre visite. Des jeunes surtout! De ma fenêtre, tous les matins, je l’observais. Vers les 9 heures, il sortait de son refuge et ses premiers gestes étaient pour son chien.
Un clochard a élu domicile dans l’entrée de l’ancien magasin Gagnoud. En quelques jours, il l’a transformée en un «confortable» abri tapissé de cartons, du sol au plafond.
Ses collègues viennent souvent lui rendre visite; des jeunes surtout.
De ma fenêtre, tous les matins, je l’observe. Il est 9 heures. Il sort de son refuge. Saute et s’amuse avec son chien. Comme un enfant ! Pousse du pied les papiers et les mégots qui jonchent « son » trottoir. Se baisse, en ramasse quelques uns qu’il s’empresse de jeter dans une poubelle voisine. Un moment inattendu d’élégance et de dignité.
La vulgarité n’est pas où habituellement on la croit.
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