La transparence n’est pas une « vertu » en démocratie !
Ce matin sur France Culture, chez Marc Voinchet, la chronique de Caroline Eliacheff était consacrée à la défense du secret en démocratie. Mieux, et à juste titre, à la critique des tenants de la transparence dont l’idéal politique inconscient ne serait que la … « dictature ». Une dictature de forme orwelienne ! Pour ce faire elle prend appui sur le livre de Daniel Soulez Larivière « La transparence et la vertu ». Un livre écrit après qu’E.Pleynel eut lancé sa pétition « Nous avons le droit de savoir ! » en 2013. Une sorte de manifeste universel contre le secret. La référence philosophique de tous les lanceurs d’alerte, violeurs du secret de l’instruction et autres « délateurs ». Le plus drôle est que ce même matin, dans cette même émission, juste avant Caroline, Pleynel tenait chronique aussi – je ne dirais rien de son contenu ! On ne me fera pas croire que ce fut pur hasard. Ces deux là ont du ensuite avoir … une sérieuse explication. Pour ceux qui ont quelques minutes à consacrer à la réflexion sur les rapports entre « secret, transparence et démocratie », je recommande aussi ce texte de Jean-Denis Bredin publié dans la revue Pouvoirs en 2001. J’en donne ici les deux premiers paragraphes :