Chronique de Narbonne. Élections départementales: un contexte, dans l’Aude, indécis…
À quelques jours des élections départementales, un surplomb général du contexte départemental m’a semblé utile:
1) Le rapport des forces électoral: 2) Le poids du FN aux dernières cantonales:3) État des alliances électorales:
À gauche: le Front de gauche et les Verts partent séparément À droite: union, de l’UMP aux centristes À l’extrême droite: des candidats dans tous les cantons
4) Un contexte indécis:
Des résultats passés et des projections nationales connus, dans ce département, comme dans beaucoup d’autres, la majorité départementale se dessinera en fonction du taux d’abstention et des résultats du FN, dès le premier tour. Le nouveau mode de scrutin rend quasiment impossible des triangulaires au second…
Avec 30 % des intentions de vote mesurées, le FN devancerait l’alliance des forces UMP et UDI (28 %), reléguant les candidats du PS à la troisième place avec 20 %. Aucune des autres propositions ne passe la barre des 10 %: EELV recueillerait 7 %, le Front de gauche 6 %, l’extrême gauche 2 %. Il s’agit toutefois d’un sondage d’intentions de vote national, qui ne tient pas compte des particularismes locaux.
Selon un autre sondage, la droite (UMP, UDI, Divers Droite) est en tête des intentions de vote (32%) pour le premier tour des départementales le 22 mars, devant le FN (29%) et le PS-Divers Gauche (26%), selon un sondage Harris Interactive pour M6 publié dimanche. Derrière ce tiercé arrivent ensuite le Front de gauche (7%) , Europe Ecologie-Les Verts (3%), le MoDem (0,5%) et l’extrême gauche (0,5%).
Par ailleurs, plus d’un Français sur deux (54%) considère l’élection d’un conseiller départemental issu du Front national dans son canton comme une mauvaise chose. 20% estiment que ce serait « plutôt une bonne chose », 25% « ni une bonne ni une mauvaise chose », et 1% ne se prononce pas.
Les trois principales motivations du vote sont l’étiquette politique des candidats (qui jouent « beaucoup » pour 52% des personnes interrogées), les enjeux locaux (49%) et leur projet (46%). Entrent ensuite en ligne de compte les enjeux nationaux (38%), la situation personnelle des électeurs au quotidien (31%) et le bilan du conseil général sortant (26%).
5) Mais finalement un département qui devrait rester à gauche…