Les grandes marques, en politique, n’ont plus la côte. Elles ne figurent plus en tête des affiches électorales et semblent avoir disparu du paysage électoral de ces départementales. Dans le mien, l’Aude, les socialistes et les radicaux de gauche surfent sur une « majorité départementale » sans port ni attaches; l’UMP et ses alliés voguent en tirant des bords dans un « groupe des élus responsables »; le front de gauche et les verts, se noient dans une « A.U.D.E » à sec et introuvable; reste le FN, qui seul affiche clairement son pavillon et habille ses candidats. Et l’on s’étonne que ce scrutin départemental mobilise si peu, et qu’une prime soit donnée à l’extrême droite…
Manuel Cudel nous livre, dans le Midi Libre de dimanche dernier, cette « indiscrétion »: Didier Mouly serait intéressé par le mandat de conseiller départemental. Si on ajoute à cette discrète information, non démentie pour le moment, celle avérée – et photographiée – du voyage récent fait à Toulouse, à l’invitation du maire UMP de la Ville, Monsieur Moudenc, qui y avait invité tous les maires de son parti de la future grande région, dont Michel Py, le voisin de Leucate, pour lancer les travaux préparatoires des élections régionales de décembre 2015, on ne manquera pas de s’interroger sur le sens réel de cet apolitisme de principe revendiqué par le maire de Narbonne, assorti, de surcroît, d’un refus, préélectoral, il est vrai, de cumuler plusieurs mandats afin de réserver tout son temps et toute son énergie à l’exercice de son seul « métier » de premier magistrat de la Ville.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]