Chronique de Narbonne. La guerre du sexe aura-t-elle lieu!
Étonnamment, l’ouverture, si j’ose dire, d’Éropolis, dans ma provinciale petite cité audoise, bien sage habituellement pourtant, du moins je le croyais naïvement jusqu’ici, coïncide avec le retour des martinets. L’an dernier, c’était le Lundi de Pâques qu’ils criaient dans un ciel Narbonnais sombre et bas. Les martinets, les oiseaux, pas d’autochtones érotomanes excités par des volées de petits fouets. Toujours est-il que, dans ce salon printanier, sont proposées, par des hôtesses bien carrossées, de puissantes montées de sève. À la carte, dans des chambres aux fantasmes « avec une ou deux filles , avec ou sans sextoy », nous dit-on. Tout cela mêlé au Parc des Expositions, évidemment! J’imagine d’ici Jacques Bascou, le propriétaire des lieux, en maître des cérémonies tout de cuir vêtu , une paire de ciseau dans une main, un fouet dans l’autre, l’inaugurer cette foire du sexe; j’entends aussi ses « rugissements » de plaisir à présenter ce nouveau concept de Narbonne-Sexopole comme l’indiscutable preuve de l’attractivité de Narbonne et de la (les!) Narbonnaise (s!). Pendant ce temps d’intense dépense d’énergie libidineuse, Didier Mouly, chut, chut! jaloux, très ! intrigue et serait prêt à « se déshabiller » m’apprend la rumeur publique, mesquine et sans doute intéressée , pour récupérer, aux forceps, le traditionnel « salon du mariage », afin de l’installer chez lui, si je puis dire, au Palais du Travail. Un site, austère et froid, sans chambres, cabines, sextoy ni martinets… Quoique! Sait-on jamais…