Dimanche, Valérie Pécresse ne fut pas à son zénith oratoire !…
Ce fut donc un naufrage, dimanche. Au Zénith ! Et Valérie Pécresse l’a exprimé de façon inconsciente dans sa malheureuse déclaration d’amour pour la France. Ce pays, « je l’aime corps et biens », a-t-elle confié de manière théâtrale à ses fidèles tétanisés. « Corps et biens » ! Comme un navire disparu en mer, avec son équipage et ses marchandises. Quel pathétique aveu de son impuissance à maîtriser son corps et ses mots ! Quant à ceux de la France ! Un peu d’âme aurait pourtant suffit pour son plus grand bien et celui de notre langue. Le nôtre aussi tant elle est maltraitée par ceux-là mêmes qui devraient la magnifier, la célébrer, l’aimer corps et âme.