« On peut rire de tout, mais pas n’importe où ! »




Tous les matins ou presque, S. Guillon, sur une radio du service public,offense, et de quelle manière, tous les pouvoirs et principalement celui du Président de la République.Ses employeurs n’échappent pas non plus à ses griffes.C’est sa manière à lui de proclamer son inconditionnelle liberté tout en rêvant de se faire « panthéoniser », si les  » valets » de ce « régime oppresseur » avaient le bon goût de le virer. Cette violence là, assez hypocrite, est admise et fêtée tous les jours sur l’ensemble des réseaux dits sociaux ( Facebook, Twitter…), notamment. Mais dans la ville et la région où j’écris, de temps à autre, ce genre de chronique, comme celle qui me vient sous la main, dans l’espoir de faire sourire ou réfléchir en mettant en exergue certains traits de mes contemporains locaux, les « égratigner » semble relever de la « diffamation ». Bigre! C’est ainsi que, relevant chez une « personnalité » narbonnaise une « pensée », sinon unique, du moins commune à la ville et à certains organes de presse, cela m’a été dit.Comme me le faisait remarquer un de mes lecteurs:  » Aujourd’hui on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui  » . J’ajouterai :  » et pas n’importe où « . Au point d’en conclure, peut-être exagérément, qu’une certaine forme de bien-pensance entretenue quotidiennement par le silence et le « cirage de pompes »  des journaux locaux à l’égard des « pouvoirs en place » ( et quelque soit leurs couleurs, encore que…), instille, dans des esprits de ce fait peu ouverts à la « critique », un sentiment de persécution quasi réflexe à la moindre observation iconoclaste. Une forme d’esprit peu propice à une discussion  » publique « , fut elle  » enlevée  » ( et sous la seule condition de l’être sans
méchanceté. ) Ce qui me conforte dans l’idée de continuer à relever, chaque fois que l’occasion m’en sera donnée, ce genre de tartufferie provinciale.

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