Une prison à Perpignan, mais pas à Narbonne, ni à Lézignan…
Fin de l’enfumage médiatico-politique sur l’édification d’une prison dans le Narbonnais d’abord, puis le Lézignanais ensuite. L’État vient de s’engager en effet, par la voix de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, mardi 9 octobre, pour la construction d’un deuxième établissement pénitentiaire, mais à… Perpignan.
Cet établissement de 500 places comprendra une maison d’arrêt et un centre de détention : un investissement de 100 millions d’euros. Le chantier devrait débuter dès 2020 et s’achever courant 2023. Bien ! Il faut quand même rappeler ici à ceux qui l’auraient oublié, qu’en ce même mois d’octobre, mais de l’année 2016, nos deux parlementaires de l’Aude, Madame Fabre (elle ne l’est plus, députée) et monsieur Courteau (toujours sénateur), annonçaient à grands coups de trompettes à la presse que le ministère de la justice avait quasiment pris une option pour… Narbonne (Depuis, ce dernier, face à l’opposition des maires concernés et de leurs administrés s’est replié sur la commune de Lézignan.) ; ce que j’avais contesté dans un billet publié le lendemain même de leur déclaration. Il est vrai que nous nous trouvions alors dans une situation politique très particulière (à quelques mois de l’élection présidentielle et des législatives) qui, comme toujours, est particulièrement fertile en annonces démagogiques de ce genre. Et je ne serai pas étonné d’entendre, ou de lire bientôt, un procès en incompétence fait par les mêmes à l’encontre de l’actuelle majorité et de ses représentants locaux ; tant il est vrai que l’on sort toujours démagogiquement d’une posture politiquement démagogique.
Mots-clefs : Courteau, Fabre, perpignan, Prison
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