𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐨𝐬.

Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff.

Ce qu’il décrit n’est pas une colère.
C’est une convergence.

Paysans en rupture. Gilets jaunes recyclés. Antivax recyclables. Militants hors-sol. Populistes en maraude.
Des colères qui ne se parlent pas mais marchent ensemble.
Non par projet, mais par rejet.

La crise sanitaire n’est plus qu’un prétexte.
Le vrai moteur est ailleurs : la défiance générale.
Contre l’État. Contre la science. Contre les institutions. Contre tout ce qui structure encore.

Les réseaux sociaux font le reste.
Ils agrègent, chauffent, radicalisent.
Un éleveur devient leader. Un influenceur devient expert. Un soupçon devient certitude.
La vérité, elle, n’a plus d’audience.

À la fin, le paysage est connu :
des syndicats débordés,
une colère sans débouché,
et des récupérateurs politiques qui prospèrent sur le vide.

Ce n’est pas une jacquerie populaire.
C’est une France fragmentée qui ne croit plus à rien. Sauf à sa propre colère.

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