Les émeutiers des quartiers siègent aussi à l’Assemblée…
Je lis et j’entends ici ou là, pour ne pas dire partout où sont convoqués (ou pas d’ailleurs, comme sur les réseaux sociaux) sociologues, politologues et journalistes prétendument spécialisés, mais assurément engagés, que les émeutiers seraient l’avant-garde politique de « notre » jeunesse et de « nos » banlieues abandonnées, stigmatisées, ségréguées et racisées.
Ainsi dit en sourdine et de manière insistante à coups de grossiers amalgames, tous ceux qui, dans ces mêmes lieux, autant dire l’immense majorité, n’aspirent qu’à y vivre en paix et protègent avec courage leurs écoles et leurs services publics, demandent plus de présence policière et exigent qu’on les débarrasse des bandes de maffieux qui y font régner leur loi, ne seraient finalement que les collabos d’un système et d’une politique qui n’auraient pour objectif que de les maintenir dans un état de ghettoïsation sociale, morale et politique. Cela, cette accaparation intellectuelle et politique de toute une population, cette forme finalement de mépris hypocritement teintée de « bonnes intentions » et d’arrière-pensée politicienne est proprement insupportable. Et d’une dangerosité extrême. Car ces émeutiers sur qui Mélenchon et sa bande d’affidés siégeant à l’ Assemblée Nationale, notamment, greffent les ailes angéliques d’une parole « inconsciente » émancipatrice et progressiste, ces jeunes gens déclassés, déculturés et violents, sont, de fait, avec leurs promoteurs intellectuels et politiques, disons-le sans barguigner, les agents directs et indirects d’une forme de fascisme qui entretient et se goinfre de ce genre d’idées.
Mots-clefs : Émeutes, Mélenchon, Nahel
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dumas
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Un jeune est mort pour avoir refusé de se rendre aux injonctions de policiers.
Si les policiers n’avaient pas d’arme ils ne tueraient pas.
Le reste relève de 50 ans de vagabondage « Enarchique » politicard, inconscient, irresponsable – « la maison brûle et on regarde ailleurs », « les racailles?. ont va s’en occuper », » la marche des des beurs », « touche pas à mon pote »,.. « les milliards des banlieues », « les sauvageons »… Tout çà pour çà !..Et les élus s’en lavent les mains.Ils semblent à distance du monstre qu’ils ont créé -gauche comme droite confondues-.
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Christian DENUX
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La mort du jeune homme n’est que prétexte pour enflammer (à tous les sens du terme) un esprit de révolte de la part des jeunes « des cités ». Révolte contre quoi?
Révolte contre qui? Ils ne le savent même pas et lorsque ils sont interrogés, ils répondent des idées clichées colportées par des politiques qui savent leur parler dans un but uniquement électoraliste.
Quant à leurs actions de révolte, elles s’inscrivent dans la teneur de leurs jeux vidéos qu’ils pratiquent bien souvent à longueur de soirée affalés sur leur canapé. C’est tellement existant de passer du virtuel au réel pour après se voir sur le petit écran et pouvoir vanter ses actions nocturnes.
Enfin arrêtons de chercher de grandes explications, ceux qui sont « à reprendre », ce sont avant tout les parents….Est ce que vous les avez vu descendre dans la rue pour empêcher les exactions de leur progéniture?
Mon commentaire est un peu tardif et mériterait plus de développement mais moi aussi « j’ai mal à ma France ».
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Martinez
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Mr DUMAS si ce jeune bien connu des forces de l’ordre n’avait pas 15 interpellations à son actif il serait encore vivant. On ne fait pas baisser la température en cassant les thermomètres. Vous n’étiez pas à la place de ce policier alors évidemment vu de son fauteuil les choses sont plus faciles. Il va falloir au contraire durcir le ton si l’on veut sauver notre démocratie. Avez-vous oublié nos milliers de jeunes morts à une époque où l’on ne brûlait pas les voitures, les magasins, les Mairies. Eux auraient eu sans doute le droit de se révolter en risquant leur vie pour une cause qu’ils ne comprenaient pas mais que l’on appelait La Défense de la patrie. A votre avis qu’elle est la différence en les jeunes des années 50 et ceux d’aujourd’hui ????
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l'hure à gnon
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40 milliards d’euros pour une politique de la ville qui n’a pas eu l’effet escompté, c’est bien cela le fond du problème…nos gouvernants de droite comme de gauche ont échoué, laissant des cités entières sous le joug du traffic de drogue, de l’islam radical et du désespoir….vu de Narbonne, Nanterre, Trappes, Roubaix ou les cités Nord de Marseille semblent bien loin… triste constat….
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