A La Nautique, les windsurfeurs cherchent une planche de salut !
Un article somme toute bien amusant dans l’Indépendant de ce jour ! Hier matin, aux aurores, la police municipale évacuait une dizaine de camping-cars stationnés sur le site de Windsurf et de Kite, fermait la barrière d’accès à ce site installée quelques jours avant par la municipalité, pour la réouvrir ensuite à 10 heures 30 et enlever l’arrêté municipal exposant les motifs de cette fermeture, à savoir la création d’un parking pour les pratiquants, notamment, de ces sports de glisse situé à 300 m du rivage. Grosse colère des sus-dits, jamais consultés sur cet aménagement et son bien-fondé, qui étaient sur les lieux, et des professionnels itou qui vivent de cette lucrative activité nautique. Aux premiers rangs desquels madame Malquier, la patronne du camping de La Nautique… épouse du premier adjoint au maire Bertrand, du même nom, en charge, entre autres compétences de… la police municipale (!) – ce qui doit expliquer cette surprenante valse policière. Et pas contente du tout madame, qui d’ailleurs le fait savoir en compagnie photographique de Patrice Jean, le responsable du magasin Quai 34. Bref ces professionnels « ne comprennent pas la position de la Ville » et madame Malquier celle de son mari d’élu – placé, il est vrai, à son corps défendant, dans une situation de conflits d’intérêts affectivement douloureuse… Quant aux policiers municipaux, ils doivent encore s’interroger sur le pittoresque rôle qu’on leur a fait jouer dans ce surprenant scénario estival. Loin de moi cependant l’idée que les choses doivent rester en l’état. Tout le monde est d’accord pour dire que certaines nuisances doivent être traitées (les pratiquants eux-mêmes). Cela peut passer par des parkings, et divers moyens de liaison… Mais à condition toutefois d’aller jusqu’au bout de la démarche. Car en fermant l’accès actuel avec un parking à plus de 300 m, sans liaison cohérente vers l’eau, et sans autres aménagements pour les pratiquants, c’est tout simplement la survie du spot qui est menacée. On ne règle pas en effet les conflits d’usage d’un bien collectif comme l’est ce site en particulier, et notre environnement naturel en général, par des décisions prises sans concertation et coopération entre toutes les parties prenantes. Je note à cet égard que le Grand Narbonne dispose d’un plan et de moyens financiers pour permettre des aménagements adaptés aux sports de glisse sur l’ensemble de son territoire. Est-il donc insupportable au maire de Narbonne d’y souscrire et d’en bénéficier, comme ses collègues de Leucate, La Palme, Gruissan… ? On aimerait entendre sur ce sujet monsieur Malquier, au premier chef, si je puis dire, et à divers titres, concerné ?
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Jahan
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ces mêmes camping cars qu’ils ne veulent plus à Narbonne puisqu’ils réquisitionnent leur aire dédiée pour construire la salle mm.
La protection de l’environnement a bon dos à la Nautique, comme En ville, l’aménagement d’un parking et sa fréquentation ultérieure, sont tout aussi dommageables pour la flore et la faune, surtout à l’endroit où ils veulent Le faire (pins, genêts, romarins, thym…)…alors que le spot des surfeurs est installé sur du remblai, certainement pas écologique ! On est dans la contradiction totale, ce spot est fréquenté toute l’année par les habitants En plus des sportifs, et quid des personnes à mobilité réduite que l’on amene En voiture pour admirer le spectacle de l’étang toute l’année? ….au secours
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fred
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pagnolesque !
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