C’était vendredi dernier. Toute la journée, la CGT mettait le pays sous tension tandis que le matin Macron participait, à La Grande-Motte, au pépère congrès de l’Association des petites villes de France, invité par son président le député-maire d’Annonay (Ardèche) Olivier Dussopt. L’après midi, il tirait même des filets et pêchait l’anguille sur l’étang de l’Or. Et quelques « poissons » aussi dans les eaux de la classe politique régionale, au passage. Une image biblique, tant le jeune et entreprenant ministre semble marcher sur l’eau. Si l’on en croit les sondages, en tout cas!
Eh bien nous y sommes! Le dernier acte de la pièce dont le roi n’est pas un enfant mais l’historique club de la ville: le RCNM, vient de s’ouvrir. Sa durée: dix jours. Dix jours pour faire appel de la décision du Conseil Supérieur de la DNACG de rétrograder les clubs de Biarritz, Bourgoin et Narbonne en Fédérale 1, pour motifs financiers.
Robert Ménard lance son « mouvement citoyen » baptisé «Oz ta droite» à l’occasion des Rendez-vous de Béziers, qu’il organise du 27 au 29 mai. Le même 27 mai, il y a maintenant 73 ans, le Conseil national de la Résistance (CNR) tenait sa première réunion, placée sous la présidence de Jean Moulin, né le dans cette même ville de Béziers.
Avec un poil de retard sur leurs confrères, La sénatrice Gisèle Jourda et le député Jean-Paul Dupré se sont fait l’écho des inquiétudes des perruquiers audois. Nos friseurs se font un sang d’encre et des cheveux blancs, paraît-il. La cause ? Noé (pour « nouvelles opportunités économiques » ou Macron 2), qui pourrait les couler. Les merlans ne seraient plus soumis en effet à une qualification obligatoire. C’est un métier proteste leur syndicat professionnel.
La dernière fois que je l’ai croisé, c’était sur la place Verdun. Il revenait des Halles, je sortais de chez Adeline, notre boulangère. Peut-être s’y rendait-il ! Souvent nous nous y retrouvions, en fin de matinée. Malgré son grand âge, 96 ans, sa haute et puissante stature en occupait tout l’espace, déjà très restreint. Et son « bonjour », grave et profond, donnait au lieu et au temps toute leur épaisseur. Cet homme, je ne le reverrai plus.